L’esthétique de l’arête du Lamjung, et surtout celle du Peak Sans Nom. Des sommets que tout le monde voit, comme un nez au milieu d’un visage, et que personne ne remarque. Jusqu’à ce que soudain, ils apparaissent comme une évidence pour nous. Oser imaginer que c’est possible, même pour des alpinistes ordinaires.
La traversée d’un sommet à l’autre, qui nous oblige à être au sommet du Lamjung en pleine possession de nos moyens pour envisager sereinement un aller-retour, sur plusieurs jours. La réflexion sur la Slow Expedition facilite forcément cette réussite. Elle se résume à « Prendre son temps » pour faire mieux les choses, dans tous les détails.
La stratégie de la progression continue, qui nous oblige à avoir le moins de matériel possible pour l’ascension, une seule tente SAMAYA et de vrais choix pour la nourriture. Il va falloir que nous prenions soin de nos Samaya !
Un Alpinisme de découverte, presque exploratoire. Nous ne connaissons pas grand chose du camp de base, de l’itinéraire, de l’arête. Sur sa difficulté, sur les emplacements des camps.
La dynamique du groupe d’alpinistes qui c’est engagé dans cette ascension et l’équipe népalaise qui est venu en repérage au camp de base au printemps et qui se demande aussi comment nous allons faire. En un Faire Ensemble étonnant, entre des alpinistes multi-culturels.
Le partage des informations pour ouvrir le champs des expéditions, pour valoriser ce sommet à « presque 7000 », sans risque objectif et techniquement très intéressant.
A bientôt, pour un prochain compte rendu sur cette nouvelle expédition.