À l’automne 2021, trois SAMAYA nous avaient accompagné dans la Vallée Cachée, au pied du Dhaulagiri. Mais, la neige tombée en abondance une semaine auparavant (plus de 1m 50 à 5000 m) avait définitivement perturbé nos envies de traversée en altitude.
Nous avons pu valider la solidité (avec un vent violent), le poids minimaliste et surtout la thermicité (et la conception mono paroi).
Nous étions prêt pour utiliser ces tentes SAMAYA pour les expéditions de cet automne 2022.
En particulier pour la traversée aller-retour du Lamjung Himal, et pour espérer atteindre la cime minuscule, le Peak Sans Nom, sur l’arête qui conduit à l’Annapurna II.
Nous avons aussi beaucoup travaillé sur la stratégie de la progression continue. Une des clés pour envisager les traversées de sommets, qu’ils soient de 6000, 7000 ou même 8000 m, et pour des alpinistes ordinaires sur les sommets d’Himalaya.
Hidden Valley, un lieu d'expérimentation extraordinaire.
Voici un article sur cette stratégie de progression en Himalaya, pour définitivement tourner le dos à la surenchère de moyens utilisés dans le monde des grands sommets marchandisés. Aussi pour vivre mieux, loin du monde, notre itinérance en altitude. Je n’ose dire notre déambulation himalayenne.
Nous n’avons qu’une seule tente par équipe de deux ou trois alpinistes, et c’est une SAMAYA !
Ce nouveau départ est aussi l’occasion de me replonger dans les articles qui décryptent cette Hidden Valley, si accessible (!).
Avec nos SAMAYA des choses à expérimenter
Toujours dans la recherche de l’optimisation du poids transporté, avec Damien du BE de SAMAYA, je me demandais comment utiliser le nouveau modèle de la gamme Radical, encore plus léger.
« Et pourquoi tu ne l’utiliserais pas uniquement pour dormir, en faisant la cuisine dans la grande 3.0 de la gamme 8K , posée juste à côté ? » Bingo !
Et c’est ce que nous allons essayer pour la partie finale de l’ascension du Peak Sans Nom. Quand il s’agira de basculer sur l’autre versant et d’en revenir.
Puis, si ça fonctionne, nous utiliserons cette technique pour la traversée des Bhrikuti.
Rendez-vous à notre retour début Décembre.
Lamjung Himal, ce qui me plait dans notre histoire.
L’esthétique de l’arête du Lamjung, et surtout celle du Peak Sans Nom. Des sommets que tout le monde voit, comme un nez au milieu d’un visage, et que personne ne remarque. Jusqu’à ce que soudain, ils apparaissent comme une évidence pour nous. Oser imaginer que c’est possible, même pour des alpinistes ordinaires.
La traversée d’un sommet à l’autre, qui nous oblige à être au sommet du Lamjung en pleine possession de nos moyens pour envisager sereinement un aller-retour, sur plusieurs jours. La réflexion sur la Slow Expedition facilite forcément cette réussite. Elle se résume à « Prendre son temps » pour faire mieux les choses, dans tous les détails.
La stratégie de la progression continue, qui nous oblige à avoir le moins de matériel possible pour l’ascension, une seule tente SAMAYA et de vrais choix pour la nourriture. Il va falloir que nous prenions soin de nos Samaya !
Un Alpinisme de découverte, presque exploratoire. Nous ne connaissons pas grand chose du camp de base, de l’itinéraire, de l’arête. Sur sa difficulté, sur les emplacements des camps.
La dynamique du groupe d’alpinistes qui c’est engagé dans cette ascension et l’équipe népalaise qui est venu en repérage au camp de base au printemps et qui se demande aussi comment nous allons faire. En un Faire Ensemble étonnant, entre des alpinistes multi-culturels.
Le partage des informations pour ouvrir le champs des expéditions, pour valoriser ce sommet à « presque 7000 », sans risque objectif et techniquement très intéressant.
A bientôt, pour un prochain compte rendu sur cette nouvelle expédition.
Paulo… juste avant un nouveau départ pour le Lamjung Himal. Trop bien…