Au Sud du Dolpo, à plus de 7000 m, une formidable barrière de montagnes, de la Putha Hiunchuli au Gurja Himal, isole totalement le Pays Caché. Aucun col ne traverse la chaine du Dhaulagiri vers le Nord, vers la Vallée de la Barbung Khola.
Tous ces sommets sont très peu fréquentés depuis le Sud, Baglung et Gurjakhani.
Pourtant ils méritent que l’on s’y attarde un peu, à la fois pour vivre une expédition en dehors des sentiers battus et pour promouvoir cette région du West Dhaulagiri qui se prolonge jusqu’au Sisne Himal et Rukumkhot.
Pour les trekkeurs, la région est également intéressante par ses grands espaces protégés comme la réserve de Dhorpatan et pour ses itinéraires très Wilderness encore à défricher.
Et voici un premier essai en vidéo pour présenter cette expédition.
Qu’en pensez-vous ?
Une vidéo réalisé par Aurélien Routens, avec des images de François Damilano (« Go West » et « la stratégie de l’escargot ») et de Tonio Nicolazzi pour le Mustang. Merci encore à tous…
Pour notre expédition de cet automne 2018, nous emprunterons le départ d’une grande traversée inventée par Man Bahadur Kharki, qui longe la chaine au plus près et de Gurjakhani rejoint notre camp de base du Gurja Himal.
Vous n’avez certainement jamais entendu parlé de ce sommet de 7000 m situé dans l’immense cirque du Churen Himal et surplombant directement le village. L’endroit est particulièrement sauvage et très peu d’expéditions se sont aventurées dans ces vallées.
Pour moi, je voudrais continuer à mieux connaitre les différents sommets de 7000 du Népal, surtout les plus secrets et continuer le travail de documentation des frontières du Dolpo, avec l’idée d’y découvrir un nouveau passage vers Kakkot. Et je souhaite entrainer l’équipe népalaise d’Himalayan Travellers vers de nouveaux sommets pour élargir leurs compétences.
C’est donc une nouvelle aventure exploratoire que je vous propose, dans une région à l’écart du monde et des modes.
Un peu une expédition à l’ancienne, où tout n’est pas connu d’avance et où nous devrons construire une belle solidarité avec notre équipe népalaise pour réussir ce sommet.
Gurjakhani, notre point de départ est un beau village situé dans le bas de la vallée du Dhaulagiri. Mais il est complètement enclavé car il faut traverser un col pour le rejoindre. Ces habitants sont des Chantyal ou des Bishwakarma et son histoire est surprenante, avec une première activité d’exploitation de mines.
Nous y avons été en décembre 2016 avec Futi, pour vivre un trek chez l’habitant. Une expérience nouvelle et particulièrement intéressante pour notre Sherpani des villes.
Pour les photos ou des informations récentes sur le sommet et son ascension, je n’ai malheureusement pas grand chose à vous proposer. Et pour mieux préparer cette expédition, j’espère retourner à Gurjakhani et continuer jusqu’au camp de base avec Bishal, après les expéditions de cet automne 2017.
Gurja Himal Expedition
Gurja Himal. Une idée de l’ascension.
Depuis Kathmandu, il suffit de rejoindre Pokhara puis Baglung. Ensuite un bus nous conduit à Darbant et au bout de route après Muna. Première nuit en camping à Lulang puis traverser du Gurja Deurali à 3257 m.
Jusqu’à Gurjakhani tout va bien.
Le village est superbe et nous y serons forcément bien accueilli par Jhak Bahadur et sa femme. Puis il nous faut franchir une crête boisée avec un col vers les lacs de Bhujunge pour rejoindre la vallée de la Kape Khola. Le camp de base se situe dans la première vallée à droite.
A priori, le sentier est fréquentable avec des mules.(à vérifier).
Le terrain morainique après le camp de base devrait être un peu chaotique, jusqu’au pied d’une barre rocheuse. C’est l’accès au camp 2 pour éviter la chute de sérac du verrou glaciaire.
Ce sera également un bel exercice d’équipement d’un passage technique pour nos népalais.
Nous voici sur le plat du glacier.
Deux sommets aux alentours de 6500 m sont facilement accessible et pour le Gurja Himal il faut remonter une rampe glaciaire pour atteindre l’arête finale. Le camp tout au bout de la rampe, avec vue sur Gurjakhani s’annonce spectaculaire.
Gurja Himal 2018. Les dates…
Du vendredi 5 octobre au dimanche 4 novembre 2018.
Le week end de préparation est prévu le 7 et 8 juillet 2018, dans la Vallée de Chamonix
La présence de l’ensemble des participants est une belle manière de débuter cette aventure et de mettre encore plus de chances de notre côté pour réussir le mieux possible cette expédition.
Le budget :
7100 €.
A noter, c’est un tarif tout compris…
Il n’y a pas de pourboire à prévoir. Ni de bonus pour le sommet à payer.
Et le salaire des Népalais a bien-sûr été augmenté en conséquence.
Quelle simplicité de fonctionnement pour tous…
Quelques informations importantes.
La difficulté technique de l’itinéraire envisagé.
En alpinisme, cette voie normale du Gurja Himal est cotée IV/PD + en cotation himalayenne.
La taille du groupe.
de 9 à 10 personnes.
Le style de progression.
Il s’agit d’une progression continue avec 3 ou 4 camps d’altitude.
Par cordées de deux et en étant toujours encordé.
L’encadrement.
Il est assuré par deux guides.
Paulo Grobel, guide UIAGM parlant (un peu) népalais.
Deepen Bothe, Nepali guide et qui continu sa formation de guide népalais. Il parle anglais (de mieux en mieux) .
Soutenus par des alpinistes népalais (Nepali Leader). Rajan Lama, Karma Sherpa et Anil Rai…
Sur la base d’un Nepali Leader pour deux alpinistes occidentaux.
Et bien sûr Bishal Rai, Sirdar de l’expédition et Bahadur Rai, notre super Cook.
Le Gurja Himal en progression continue
mais aussi en « Slow Expedition »…
Un détour s’impose pour bien comprendre de quoi il s’agit.
Prenez le temps de parcourir ces deux pages de mon ancien site qui sont aussi des compil de mon expérience himalayenne.
La stratégie de l’escargot.
De la Slow Attitude à la progression douce.
Il m’est impossible de faire autrement, tellement je suis persuadé de la pertinence de cette stratégie de déplacement (la progression continue) dans le cadre de mon métier de guide de haute montagne en Himalaya.
Bien évidemment, une approche douce (en Slow Attitude) ne résout pas, comme par magie, toutes les problématiques de la haute altitude.
Mais au moins, elle les rends plus douces à vivre…
La progression douce offre une alternative moins sportive et plus sensible, en valorisant une immersion plutôt que des incursions rapides en haute altitude, et en limitant le plus possible les efforts superflus.
Mais la vie en altitude reste rude et difficile, malgré toutes nos attentions pour la rendre la plus agréable et vivable possible.
Bien sûr, il faut améliorer ce concept de « Slow Expedition » pour encore mieux vivre l’altitude, pour pouvoir mieux en « profiter » et en particulier dans le domaine de l’alimentation.
Pour les amateurs d’Himalaya, que j’accompagne si haut, le plus complexe est de concilier le mieux possible vie familiale, affective et professionnelle avec le projet d’ascension d’un grand sommet.
Gurja Himal. Le niveau des participants.
C’est bien sûr la cotation de la voie (IV/PD+, en neige) qui donne la référence du niveau technique nécessaire en alpinisme. Mais aussi l’absence d’information fiable rend cette expédition plus complexe.
- Une bonne condition physique.
- Une expérience de l’alpinisme et de la marche en crampons, pour être à l’aise dans des pentes de neige à 35/40°, à un niveau PD en neige.
- Une réelle autonomie en trek comme pour les déplacements en montagne.
- Par contre, une expérience de l’altitude et des expéditions n’est pas obligatoire, simplement conseillée.
- Un peu de temps à consacrer à la préparation.
- Une bonne dose de patience, de tolérance et d’humour pour me supporter…
Gurja Himal, une expédition en haute altitude…
Avec des pages de mon site à consulter.
Objectif 7000… Les « Plus » de ce voyage :
- Un projet construit pour une 1ere expérience de la haute altitude en Himalaya, pour vivre le mieux possible cette aventure.
- Un guide de haute montagne UIAGM et une équipe népalaise spécialisés dans les expéditions depuis des lustres.
- Le choix d’une progression continue mais aussi d’une « progression douce « , pour vivre une véritable « Slow Expedition ».
- Une préparation en France pour se connaitre et faciliter la cohésion du groupe, répondre concrètement à toutes les questions, faire un peu de montagne ensemble pour valider la pertinence du sommet et aborder les aspects techniques.
- Un contact privilégié avec l’équipe népalaise, avec laquelle nous serons très proche.
- Une marche d’approche dans une région peu fréquentée et en dehors des sentiers battus.
- Un fonctionnement très collégial et un « faire ensemble » qui me sont habituels.
- Et bien sûr, caisson & ox médical, un suivi météo optimisé et une agence népalaise compétente.
Avant de s’inscrire…
Une logique de cooptation mutuelle.
De la notion de « client » à celle de « co-équipier ».
Les modalités d’inscription que je souhaite utiliser illustrent la tonalité des expéditions que j’encadre. L’objectif est de se déplacer de la notion de «client» vers celle de «co- équipier» pour construire un groupe solidaire, compétent et dynamique, impliqué dans la réussite du projet.
Mais pas de souci… Il ne s’agit pas pour moi de me soustraire à mes devoirs, obligations et responsabilités, bien au contraire.
C’est simplement une autre manière d’aborder le sujet, plus en cohérence avec mes valeurs, la nature de ces projets parfois très complexes, et ma vision des choses.
Une expédition est avant tout un projet co-réalisé par chaque participant dont chacun contribut à la réussite.
Il est donc indispensable de prendre contact avec moi, soit par mail soit par téléphone.
Pour s’inscrire.
Toutes la partie administrative : le règlement, l’aérien, les assurances, est assurée par SERAC, une association de tourisme, dont je suis membre, qui regroupe des guides et des accompagnateurs. C’est donc à SERAC qu’il faut s’adresser pour toute demande d’inscription, via le site internet.
Et voici le lien pour l’inscription en ligne sur le site de SERAC
En complément de la présentation sur mon site, une fiche technique est également disponible. Elle regroupe toutes les informations « obligatoires » concernant le voyage. Il vous suffit de cliquer sur le lien dans le site de SERAC (à venir).
La préparation de l’expédition commencera effectivement lors du we de rencontre de toute l’équipe en début d’été 2018.
Elle est donc fondamentale car elle permet de valider la pertinence de l’ascension pour chaque participant, tant du point de vue technique que de cohésion de groupe.
Je suis bien sûr à votre disposition pour répondre à toute les questions que vous vous posez.
N’hésitez surtout pas !
Soit :
- par mail (paulo.grobel(at) orange.fr)
- par téléphone, au 06 42 90 75 34 tout cet hiver jusqu’à mon départ pour le Makalu 2, mi Avril.
Quand je suis en Himalaya, tout n’est pas perdu !
Appelez SERAC au 04 76 86 46 84.
Noëlle connait parfaitement le domaine des expéditions et Stephanie pourra vous informer sur votre réservation aérienne, le suivi de votre demande de réservation, ect.
Pour faciliter votre inscription…
L’acompte à l’inscription à été limité à 1000 €. Il sera encaissé uniquement lorsque le séjour sera confirmé.
Et comme d’habitude le solde est à régler 30 jours avant le départ.
Si vous le souhaitez, SERAC peut également établir avec vous un calendrier pour un étalement du paiement de votre solde.
LE PRIX COMPREND:
(sur la base d’un vol international à 800€ – ré-évaluable au jour d’achat de votre vol.)
- l’encadrement par un guide de haute montagne et un staff népalais,
- le vol international sur ligne régulière Paris – Kathmandu A/R avec escale,
- hébergement en hôtel à Kathmandu ( nuit et petit déjeuner à l’hôtel Padma), en lodges et sous tente durant le trek et en altitude,
- les transferts sur place en bus et jeep
- la pension complète durant le trek et au camp de base
- l’encadrement du we de préparation.
- le permis de trek et droit d’ascension
- les pourboires et bonus de l’équipe népalaise
LE PRIX NE COMPREND PAS:
- les assurances assistance rapatriement et/ou annulation
- le visa Népalais (40 usd –environ 40 €).
- les boissons et dépenses d’ordre personnel
- l’équipement individuel
- les repas du soir et de midi à Kathmandu
- la nourriture d’altitude
- les repas et nuitée du we de préparation (et les frais du guide).
Et surtout n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions…
Paulo_entre deux sommets, un été à La Grave
Le 20 juillet 2017
Gurja Himal. Plus d’infos… ?
Un compte rendu de la première ascension par les japonais.
SUMMARY Nepal Himalaya. Tomari Mountaineering Club expedition. Ghus- tung North, 6529 m = 21,419 ft. Fourth ascent 30 October 1969. M. Nukui, Ang Tharkey.
Gurja Himal, 7193 m = 23,599 ft. First ascent 1 November 1969 by Upper Kaphe glacier and West ridge, T. Saeki, Lhakpa Tenzing. Other members: A. Inouye (correspondent), N. Ito, S. Kanayama, H. Sakai, K. Shimoda (T.V. cameraman), Y. Yakushi (leader).
Un compte rendu de l’AAC, il y a longtemps déjà.
Gurja Himal, First Spanish Ascent
Gurja Himal, First Spanish Ascent. From August 25 until October 4 the first Spanish expedition to Gurja Himal (7193 m) in the Dhaulagiri region of Nepal took place. The group (Pedro Nicolás, Leader, and Jose L. Fernández, Club Peñalara de Madrid; Inmaculada Fernández, Club Mulhacén de Granada; Salvador García Atance, Javier Madejón, and Juan Martínez, Club Horma de Madrid; Miriam Ferrer, Expedition Doctor; Eduardo Martínez de Pison, Geographer; and Javier Ferreira) was formed by six climbers, a doctor, a scientist and a companion. The trekking started in Baglung, in the Kali Gandaki Valley, on August 30, with almost 60 porters. The Base Camp was established, after 10 days of trekking, at 4350 meters in the Kaphe Kola Valley. This camp is the same for Churen Himal, Dhaulagiri VI, and Gurja Himal.
On September 13, one of the climbers had to be evacuated to Kathmandu by helicopter due to pneumonia, and he was accompanied by another member. So, the climbing team was reduced to four members.
The climb followed the route of the 1969 Japanese expedition during the first ascent of the peak. CI was established at 4950 meters on the Kaphe-Kola Glacier. C II, at 5800 meters, was set up on September 18 on a ridge, just on the top of a rocky buttress that rises from 5000 meters up to 5750 meters.
During the climb of this buttress we found fixed ropes, but most of them had to be replaced since they were in very bad condition. We put almost 500 meters of new ropes on this section.
From CII we had to descend almost 100 meters down to a three-kilometer plateau. We had carried snow pickets for this section, but found them to be worthless. The plateau took us to the bottom of the Gurja Himal pyramid. From here to the summit we found very deep snow, which made the ascent very strenuous. We put CIII at 6100 meters on September 19 on the northwest side of the pyramid. The next day, with good but very cold weather, we left CIII for the summit at 4 a.m. By 11 a.m. we reached the west ridge at 6800 meters. Here, we could see the impressive 3000-meter-plus south face of the Gurja Himal, which remains unclimbed.
At this point two of the climbers decided to return to CIII due to the deep snow. The two others kept climbing the ridge. At 2 p.m. Pedro Nicolás, the team leader, reached the summit, where he stayed for a few minutes. On the descent he met Jose L. Fernández, and both together decided to turn around and go down. After a short rappel Fernández fell 300 meters down the steep north face, creating a snow avalanche. Due to the deep snow he suffered only minor injures. Both climbers reached CIII by 6 p.m. The next day the four climbers descended to BC. On September 26 the group started the return, reaching Baglung four days later.
Pedro Nicolás, Club Peñalara de Madrid
Et quelques récit d’ascensions compilés par Guru Etienne.
Gurja Himal, Northwest Spur and North Ridge. 1972
Our expedition was organized by the Lyon Section of the French Alpine Club and supported by the Féderation Française de la Montagne.
The members were :
Pierre Buttin, leader, Mlle N. Brocard, Mme Y. Buttin, T Dietz, J.P. Frésafond, R. Gillot, J. Leroudier, Mme Ch. Leroudier, B. Mathieu, S. Sarthou, J. Soubis, R. Thomas and Bernard Amy.After being refused permission for Nilgiri, we heard only two weeks before departure that we had obtained permission for Gurja Himal. Wishing to climb a route different from that of the Japanese in 1969, we had the choice of the south face or the north ridge. We had no information on these and so after an aerial reconnaissance, we chose the north ridge. The south face would have required more equipment and time than we had available.
Thomas and Mathieu drove a truck with our equipment from Lyon to Pokhara.
We others arrived at Kathmandu by plane on September 16. From there, with sirdar Mingma Tsering, Sherpa Pasang Phouroua, cook Dawa Tondu, kitchen boy Da Tenzing and liaison officer T.B. Gurung, we reached by plane first Pokhara and then Dorpathan. We left the latter on September 29 with 70 porters.
In four days, after crossing the 15,425-foot “Italian Col”, which had a difficult snowy couloir requiring fixed ropes, we got to the “Japanese Base Camp” at the foot of Churen Himal, high in the Kaphe (or Gustung) Khola at about 13,000 feet. The next day we placed our Base Camp 1000 feet and an hour higher towards the Dhaulagiri VI glacial basin.From October 3 to 17 we established three camps, helped in the early part by ropes fixed by the Japanese expedition to Dhaulagiri IV. Camp I was at 16,400 feet at the foot of a rock band which gave access to the glacial plateau between Gurja Himal and Gustang; Camp II at 18,700 feet on the plateau at the foot of the northwest spur; and Camp III at 21,325 feet on the spur. On October 21 Sarthou and Mathieu left Camp III at seven A.M., climbed to the top of the spur, gained the north ridge, crossed the “Lyonnais Col” at 23,000 feet and reached the summit (23,600 feet) at three P.M. Meanwhile the Buttins, Soubis and the two Sherpas placed Camp III bis on the normal (west face) route at about 21,650 feet, ready to receive Sarthou and Mathieu. The latter came through Camp III bis to Camp II, thanks to the track. On October 22 all those in Camp III bis reached the summit by the Japanese route. High winds and the lack of acclimatization among some prevented the other four from reaching the summit on October 23. Camps were evacuated on the 24th.
Bernard Amy, Club Alpin Français
Sinon les deux autres expéditions sont :
- celle en 1976 de Philippe Ertlen, Alsatian Expedition to Gurja Himal
- et une tentative en 1989, Patrick Gendey, Objective 7000: French Expedition to Gurja Himal.
Gurja Himal Attempt.
On October 7, my wife Danielle Fioggiaroli-Gendey, Dr. Dominique Oilier, Jacques Henry, Patrick Huard, Jean-Luc Le Floch and I left Pokhara with 60 porters, hoping to climb the 1969 Japanese route on Gurja Himal (7193 meters, 23,600 feet).
After having gone around the Dhaulagiri massif, we got to Base Camp at 4100 meters on the Kaphe Glacier on October 18. We placed Camps I and II at 4700 and 5000 meters on October 20 and 23.
A thousand meters of steep but easy rock led to the hanging plateau of the Kaphe Glacier.
This part of the route was entirely fixed with rope by Chuck Evans’ expedition to Churen Himal and by us.We placed Camp III at 5950 meters on the 28th. A big snowfall prevented placing Camp IV on the far side of the plateau until the 30th. The next day, Le Floch, Pemba Norbu Sherpa and Sonam Sherpa bivouacked on the ramp that leads to the shoulder at 6300 meters. On November 1, they made a summit try but had to give up because of high winds and avalanche danger.
Patrick Gendey, Club Alpin Français
Mais ne sont référencées sur le document de l’ambassade de France que les expés françaises jusqu’en 2005
Bonjour Paulo !
Dans la continuité de l’Himlung, ce projet me plaît beaucoup. C est un fort joli objectif, esthétique, dans un coin sauvage et peu parcouru.
‘ vais donc garder un oeil là dessus !
Mike
Le Gurja Himal a été gravi en mai 1976 par une expédition française (Alsatian expedition to Gurja Himal) qui s’est terminée de façon tragique, 2 grimpeurs trouvant la mort (Soubrane/Ertlen).
Merci Alain…
Et il y aura forcément un topo sur ce sommet avec un rappel historique.
Aurais-tu d’autres informations ou des références d’articles pour documenter cette information.
Merci d’avance.
Paulo_de retour du Panbari
Il y a 3 expéditions françaises référencées par l’ambassade de France au Népal :
https://drive.google.com/file/d/1Yjlbsu0HkjFAIQgfoO_6WUy8wOfbt1U4/view?usp=sharing
Impossible d’ouvrir ton document. Pourrais-tu me dire de quoi il s’agit.
Merci d’avance.
Dans le document, il recense 3 expedition française, formant la 2nn, 3eme, et 4eme ascension du sommet:
– 1972, Expedition Lyonnaise a l’Himalaya, 2nd and 3rd summit’s ascent by the N Ridge
– 1976, Alsatian Expedition to Gurja Himal, 4th ascent by the SW Ridge (wow! Really?)
– 1989, Objective 7000: French Expedition to Gurja Himal, by the W Face, failed (probablement ce qu’Alain decrit?)
Merci Mister websmith…Et au plaisir d’échanger sur tout ça…
Bonjour Paulo,
Je suis très intéressé par ce projet, pour une première expérience himalayenne.
Peut-on avoir des tuyaux pour avoir du matos à l’achat (mais pas avec des prix exorbitant) pour une telle expédition, car j’ai de l’équipements mais pour des altitudes de l’ordre des 5000.
Merci d’avance pour les infos.
Dimitri.
Bonjour,
je souhaite faire un 7000 au printemps 2019, vos projets m intéresse
Pouvez vous me contacter pour me donner quelques info ( date, prix …)
J ai deja fait plusieurs 6000 sans guide ( denali, aconcagua … ) face nord jorasse …
Namasté Nico
Pour le printemps, je te propose de regarder mes deux projets à l’Himlung.
Classic ou Traversée.
http://www.paulogrobel.com/himlung-himal-2019/
http://www.paulogrobel.com/himlung-traversee-2019/
Je suis actuellement en partance pour une expé au Mustang. Je ne serais en France que rapidement du 1er au 9 décembre 2018.
On peut essayer de se joindre à cette période.
Bien sûr, je reste à ta disposition par mail, n’hésites surtout pas.
Salutations himalayennes
Paulo_depuis Pokhara
Bonjour,
Je souhaiterais discuter avec vous de votre expé au Gurja Himal de cet automne 2018. Mon père François Soubrane a participé à celle de 1976 ( expedition Alsacienne) durant laquelle il est mort , ainsi que Christine ERTLEN, après avoir atteint le sommet. J’ai cru comprendre que vous étiez de retour en France la première semaine de décembre, serait-il possible de vous rencontrer à cette période? Merci pour votre réponse.
Oui bien sûr. Ce serait avec grand plaisir.
Je serais à La Grave à partir du 2 décembre mais seulement jusqu’au 8. Je prendrais le temps de passer le col !
A tout bientôt donc.
Salutations himalayennes.
Paulo_depuis Pokhara… soon back home