Dans le cadre d’une recherche-action sur le « Faire Ensemble » en ski de randonnée, avec Dominique Ansel, enseignant chercheur en psychologie sociale. Voici une présentation de la Cartographie Systémique des Vigilances, sous la forme d’un mode d’emploi. Bonne expérimentation…
Dans le domaine de la nivologie, de plus en plus de publications nous invitent à prendre en compte les biais décisionnels et les facteurs humains dans la préparation de nos sorties et de nos prises de décision. S’appuyant sur les travaux de Munter, Mc Cammon, Duclos, Kahneman, Houdé ou Morel, le contenu théorique en est de plus en plus complexe. Pourtant, j’éprouve de grandes difficultés à en faire quelque chose de concret et d’efficace au quotidien.
Jusqu’à présent, il me manquait un élément pour traduire cette théorisation des facteurs humains en un outil opérationnel qui pourrait devenir ma routine et m’accompagner de la préparation au terrain jusqu’à l’analyse de la sortie. Un outil qui permettra de faire le lien entre ces trois temporalités de la pratique, tout en restant très concret et en intégrant toutes les composantes des facteurs humains.
La Cartographie Systémique des Vigilances (CSV) est peut être cet élément qui permettra de relier les différents éléments du puzzle de la nivologie et c’est ce que j’aimerais expérimenter cet hiver dans tous les séjours. À la fois en partageant cette réflexion et en la mettant en pratique sur le terrain, dans chacune de mes sorties sur la neige.
En préalable…
En partant des vigilances encadrées proposées par Alain Duclos, je voudrais apporter quelques précisions. Pour lui, la vigilance Détendu, Alerté ou Méfiant reflète la posture du leader, face à une situation, un terrain donné.
Bien sûr, la notion de vigilance du leader est permanente. C’est le regard qu’il porte, la manière dont il construit ce regard sur la situation, sur la pente qui est différent à un instant T. La notion de vigilance Détendu, Alerté ou Méfiant caractérise alors la pente et incite à être soit Détendu, Alerté ou Méfiant en adoptant des postures de leader différenciées (du « laisser faire » au « Faire soi-même », ect). Pour préciser mon propos, une pente peut être qualifiée un jour de Détendu ou plutôt « propice à une pratique Détendu » et le lendemain être plutôt une pente qui « nécessite une pratique Alerté ». La pente n’a pas changé bien sur, mais c’est la situation nivologique qui c’est modifié (ou notre analyse).
Dans un autre domaine de vigilance (celui du groupe), cette même pente n’est pas la même à l’instant T, en fonction des facteurs humains d’un groupe X ou Y. Il est alors intéressant de comprendre pourquoi un mode de vigilance se substitut à un autre une pente est l’un puis devient l’autre, dans un sens négatif comme positif. Les 6 critères de la vigilance encadrée sont particulièrement utiles à cet endroit précis de l’analyse, sur le terrain, ils sont identifiés comme des points de décision.
Un mode d'emploi de la Cartographie Systémique des Vigilances
Je vous invite à suivre pas à pas une présentation de l’élaboration de la CSV, en abordant la phase de préparation d’une sortie réelle en Mars 2020. Première précision, la notion de vigilance s’est largement étoffée et ne comprend plus uniquement la nivologie mais couvre l’ensemble de l’activité. Ces vigilances ont été classées en trois domaines : le terrain, le groupe et l’activité.
Pour le terrain, on trouve dans l’ordre :
- les vigilances de cartographie et de navigation,
- la vigilance encadrée d’Alain Duclos.
Pour le groupe :
- les vigilances des membres du groupe (leader compris) avec la personnalité, l’état mental (la météo du jour), la forme physique, les compétences techniques…
- les vigilances des posture pédagogique du leader avec les espaces d’évolution des membres du groupe qui en découlent
- les vigilances du faire ensemble (rester ensemble, la rotation des taches…)
- les vigilances des biais décisionnels
Pour l’activité :
- les vigilances opérationnelles (les transports, le matériel, la gestion du temps avec la préparation & le débriefing, les impératifs horaires…).
Il s’agit donc de faire une représentation de l’ensemble de ces vigilances, en une cartographie complète de la sortie sous la forme d’une feuille de route. A la fois complète, sans être trop précise, ou plutôt sans nécessité de la suivre à la lettre, mais en s’adaptant à la situation rencontrée.
Première étape de la Cartographie Systémique des Vigilances
L’objectif de la sortie ayant été défini, il s’agit de rejoindre demain le refuge du Goléon, l’ensemble du groupe (4 personnes) est rassemblé la veille au point de départ, au hameau des Hières. Avec une grande feuille de papier étalée sur la table, nous allons nos préoccuper des vigilances de terrain (cartographie, puis nivologie) en dessinant un croquis de l’itinéraire. Ce qui nous amène à identifier les formes du relief (pente à 30° & morphologie).
Une discussion s’engage pour identifier l’un et l’autre des itinéraires d’accès, et d’emblée nous savons qu’il nous faudra aussi prendre en compte la nivologie, vu la réalité du mauvais temps d’aujourd’hui.
Pour représenter les vigilances de nivologie, il nous est nécessaire de bien lire et analyser le BERA (éventuellement à l’aide d’Eval-BERA), et il sera schématisé dans un coin du CSV. Puis il faut inclure les vigilances de Duclos dans le croquis de l’itinéraire. Des points de décisions apparaissent quasi automatiquement à tous changements de niveau de vigilance, et les critères d’observation d’Alain permettent de définir/prioriser ce qu’il faut analyser.
L’analyse du BERA laisse tout le monde sidéré !
« Bon, ben y’a plus qu’à rentrer à la maison », « Moi, j’y vais pas, j’suis pas fou ». L’ambiance est plutôt morose, mais nous continuons néanmoins l’analyse de l’itinéraire et le BERA. Nous avons aussi ouvert la base de données data-avalanches, et unanimement, l’itinéraire A est écarté. L’itinéraire B nous pose des problèmes à deux endroits, la grande combe et les deux ressauts avant le col. C’est pourtant l’itinéraire « safe » de montée au refuge, mais les prévisions sont vraiment cata.
L’analyse du terrain de la montée au refuge du Goléon, d’un point de vue nivologique, avec IphiGéNie.
Le haut vallon de Maurian est clairement un lieu actif du point de vue avalanche de part sa morphologie. C’est une vallée étroite avec des pentes raides de chaque côté, avec un goulet où s’écoule ces avalanches. Il n’y a AUCUNE possibilité de réduire le risque par une stratégie de déplacement adaptée. Il faudra donc être très attentif au BERA et aux conditions nivologiques réelles, parfois en renonçant à cet accès au refuge. La solution en cas de doute sera souvent d’emprunter l’itinéraire alternatif par le Cruq des Aiguilles, plus long mais moins exposé. Il n’en demeure pas moins également délicat par conditions nivologiques complexes. Adapter son horaire et partir tôt en situation d’élévation de la température est également une précaution pertinente. Il sera alors possible de faire une petite rando à partir du refuge dans l’après-midi.
L’analyse du terrain de la montée de la Grande Combe, d’un point de vue nivologique, avec IphiGéNie.
Le terrain est plutôt large et se présente comme une combe régulière qui se raidit de plus en plus. La dénivelée est d’environ 150 m. Des pentes plus raides à 30° sont présentes au sommet de la combe et sur ses bords. Une croupe à droite souvent déneigée permet d’éviter la partie sommitale, à condition de pouvoir la rejoindre. Puis la suite de l’itinéraire jusqu’au point 2500 ne pose plus de problème nivologique.
Il n’y a pas eu, jusqu’à présent, d’avalanche répertorié dans cette combe dans Data-Avalanches, mais il n’est pas exclu que quelqu’un ait observé un déclenchement. C’est un itinéraire fréquenté régulièrement.
L’analyse du terrain de la montée au Cruq des Aiguilles, d’un point de vue nivologique, avec IphiGéNie.
Depuis le point 2500, la montée se présente sous la forme de deux ressauts séparés par un replat. La dénivelée totale n’est pas très importante, ce qui signifie aussi qu’il sera possible de prendre le temps nécessaire à un déplacement optimisé (quand c’est possible).
- Le premier ressaut est relativement court. S’appuyer sur une croupe à droite est souvent une solution qui fonctionne.
- Le deuxième ressaut est plus compliqué. les pentes 30° sont bien présentes et la forme du relief est favorables aux accumulations. C’est parfois la pente à gauche (une très légère croupe, souvent avec moins d’accumulation) qui permettra de rejoindre la base des rochers, d’où une traversée horizontale permet de rejoindre le col.
Bien sûr : observation, analyse et prise de décision construite et concertée sont nécessaire. Un renoncement possible n’est pas à exclure de la planification de la sortie.
Deuxième étape de la Cartographie Systémique des Vigilances
Nous continuons notre gribouillon en nous concentrant sur ces deux endroits. Mais, quel type de vigilance proposer : MÉFIANT, ALERTÉ, HASARDEUX ?
Durant les échanges, la personnalité et les compétences des membres du groupe s’expriment plus ou moins explicitement et vont alimenter la deuxième partie des vigilances, celle du groupe.
Au final, le mode HASARDEUX est posé sur la Grande Combe, alors qu’un mode ALERTÉ a été choisi pour la dernière partie du col. La décision de renoncer à l’itinéraire B est prise à l’unanimité.
Au final, le mode HASARDEUX est posé sur la Grande Combe, alors qu’un mode ALERTÉ a été choisi pour la dernière partie du col. La décision de renoncer à l’itinéraire B est prise à l’unanimité.
Mais la question reste entière… « Et maintenant, on fait quoi, on va skier au Chaz ? » (La station du Chapelet, bien sûr…)
En étudiant la carte, une nouvelle proposition émerge. « Et si on passait par le Signal de La Grave pour rejoindre le Cruq des Aiguilles ? »
Une nouvelle CSV carto & nivo de l’itinéraire est esquissé. Et si l’ensemble du trajet jusqu’au pied du Cruq a été classé en mode DÉTENDU, les deux ressauts du col restent problématiques en mode ALERTÉ.
- Que faudra-t-il observer au point 2500 ?
- Faire un test de nivologie, (un « Taptest » avec une scie) pour vérifier s’il y a une strate fragile.
- Quel stratégie de déplacement pour ces deux passages ?
D’emblée, la possibilité d’un renoncement à cet endroit est clairement identifiée et acceptée. Même l’itinéraire de repli est esquissé.
La recherche, ou la confirmation, de la présence d’une strate fragile temporaire dans le manteau neigeux, est parfois difficile. Ici, avec une strate (certainement) permanente la situation est plus simple, et toujours aussi spectaculaire. Il faut donc s’entrainer à cette observation…
Troisième étape de la CSV
Il est temps de s’intéresser aux vigilances de groupe.
Nous avons commencé par les vigilances des membres du groupe. Des inquiétudes ont été exprimées et notées, dans le domaine de la forme physique car le trajet est plus long et il faudra tracé dans la neige récente. Chacun a essayé de déterminer sa couleur de référence (d’après le DISC de Marston) et de l’inscrire dans la CSV.
Dans le domaine des compétences certains ont clairement dit qu’ils ne s’étaient jamais confronté à une situation de type ALERTÉ, une autre que ça le motivait vraiment. Ce qui a permis de définir les postures du leader et le fonctionnement du groupe (le triangle inversé des vigilances). En mode « laisser faire » pour toute la première partie, même la descente au point 2500. Et surtout tout le monde trace à tour de rôle (même si Michel précise qu’il va s’économiser un peu car il a peur de la longueur de l’étape). Rien n’est décidé après le point 2500 ou plutôt toutes les postures du leader sont possibles : « Faire faire », « Faire avec », « Faire par le leader » et même, « Renoncer et redéfinir un projet alternatif ». Et chaque participant s’impliquera au niveau qu’il souhaite.
Pour la vigilance du « Faire ensemble », on a décidé d’être attentif à la distance entre les participants dans le mode DÉTENDU du début, avec des regroupements : à la Celle des Juges, au premier col, au Signal et au début du Paquier. Il y a un avion de chasse compétent dans le groupe (Daniel), alors pas la peine d’être trop contraignant, mais il serait préférable qu’il accepte de ne pas trop faire la trace. Nous voici au coeur de la notion de membership, mais encore faut-il en parler de manière explicite.
Par contre, tout change à partir du point 2500 jusqu’au col à 2701. Nous avons bien analysé le terrain, lors de la 2ème étape de la CSV. On reste ensemble !
Puis, jusqu’au refuge, nous sommes de nouveau en mode DÉTENDU.
Pour les biais décisionnels de Mc Cammon, on s’aperçoit que certains peuvent être bien présents dans notre sortie.
- Sentiment de rareté.
- Obstination.
- Positionnement social.
- Aura de l’expert.
Simplement les identifier et les noter dans un coin du Gribouillon permet déjà de mieux les prendre en compte.
Pour le mode Hasardeux : une formulation…
- Posture pédagogique : subi – « renoncement et redéfinition d’un projet alternatif »
- Communication : reportée (gestion par le leader)
Quatrième étape de la CSV.
Pour les vigilances de l’activité, tout est relativement simple. Chacun à son matériel et s’est entraîné avec son DVA. Tout le monde a aussi IphiGéNie sur son téléphone. Nous décidons juste d’avancer notre heure de départ et de prévenir la gardienne du refuge de notre itinéraire en lui demandant aussi un état des conditions là-haut.
Et maintenant place à l’action !
Car la CSV se veut avant tout un outil pratique qui nous accompagne aussi sur les skis, en étant bien conscientisé pour chacun. Il pourra d’ailleurs être largement modifié.
Le débriefing se fera au refuge du Goléon, car nous sommes bien arrivé à bon port. Et la bière a été très appréciée, merci !
Il faut donner ainsi toute son importance à l’analyse de la sortie. Nous allons reprendre notre CSV et repartir du vécu de chacun, pour commenter notre journée. Au final, nous avons estimé que localement, la chute de neige a été moins importante que prévue, avec moins de vent et que le BERA était de niveau 3 (Marqué).
Ce fut vraiment une très belle journée, très instructive…
C’est toujours dans l’action réelle que le facteur humain vient potentiellement modifier le cadre initial pensé pendant la préparation, en particulier à travers la question de la gestion des émotions ressenties et pas nécessairement anticipables.
La mise en place de la cartographie systémique des vigilance, dans une routine de préparation, demande forcément un apprentissage et la volonté collective de participer à une démarche de co-construction pour l’ensemble du groupe. Il ne demande surtout qu’à être testé, amélioré par vos commentaires et réflexions, pour en fin d’hiver 2021 en faire une analyse complète issues de nos pratiques.
« L’expérience, ce n’est pas ce qui nous arrive, mais ce que nous faisons de ce qui nous arrive » (Aldous Huxley).
Une précision importante de Maud Vanpoulle (aspirante-guide & experte es-RETEX)
« Les RETEX positifs sont particulièrement intéressants car ils permettent de mettre en avant les compétences mises en oeuvre pour gérer une situation compliquée ou qui aurait pu s’avérer critique. Néanmoins il faut rester vigilant quant à l’impression de contrôle qu’ils peuvent donner. N’oublions pas que nous évoluons dans des milieux complexes, en interaction avec des groupes humains également complexes. Il serait donc illusoire d’affirmer que nous avons controlé tous les paramètres et complètement géré le risque. Il reste une part d’aléa dans toute situation complexe et il est délicat de savoir si nous avons évité un accident grâce à nos compétences ou grâce à une part de chance. L’idée n’est donc pas de « se jouer de conditions dangereuses », mais de s’inspirer de modes de fonctionnement qui ont permis de limiter au mieux les risques tout en restant humble quant aux enseignements que l’on peut en tirer ».
Et quelques liens chronologiques vers des articles de mon site permettant de se rendre compte de l’évolution de cette réflexion.
- Le gribouillon des vigilances, un outil du « Faire ensemble » qui c’est transformé en Cartographie Systémique des Vigilances, la CSV.(C‘est moins pire que la Carte Heuristique des Vigilances)
- La notion d’un leader Accompagnant
- Pédagogie & vigilances
- Le retex de la journée où nous avons « inventé » le gribouillon des vigilance.
- « Faire ensemble » en ski d randonnée… Quelques repères scientifiques.
- Nivologie pratique : les quatre modes de vigilance encadrée, par Alain Duclos
Cette réflexion sur une nouvelle cartographie des vigilances n’est bien sûr pas terminée et je vous remercie d’avance pour vos remarques, commentaires et suggestion. N’hésitez surtout pas !!!
Paulo, le 23 Novembre 2020, qui attend la neige et encore confiné. Bel hiver à toutes et tous.
Et pour conclure, j’aime bien cette phrase souvent citée parAlain : « Si la neige pose question, la réponse est dans le choix du terrain »
Un commentaire « à chaud » d’un guide très impliqué dans le ski de randonnée…
« Salut Paulo
Voici en vrac quelques retours
Impressionnant!
C’est passionnant, la posture pédagogique (triangle inversé) me parle beaucoup.
Tu retombes sur ton concept du faire ensemble avec différentes postures du leader, bravo.
Je suis intéressé par le gribouillons et la projection des modes de vigilances dans la préparation.
C’est simple mais il fallait y penser, le mode graphique est puissant.
Questionner le mode de vigilance prévu sur le terrain par étape améliore le principe traditionnel des points de décisions. + rapide, + efficace.
Bon complément pratique et applicable aux modes de vigilances de Duclos, que j’ai du mal à mettre en pratique en dehors d’un constat sur le terrain.
Je ne connaissais pas l’outil de Seb Ecande pour analyse du BRA c’est de ma faute car ça me parait bien !
A bientôt »
Bonjour Paulo et merci pour cet article très intéressant,
Au niveau de la méthode je retrouve bien ce que nous avions vu avec Seb lors par exemple de la formation « se déplacer en sécurité en hiver » qu’il dispense aux personnels ONF. D’abord chez lui puis en exercice pratique sur le terrain.
Je me rappelle d’une sortie après une grosse chute de neige dans son terrain de jeu de la Dent de Crolles et ses explications sur une avalanche qui s’était déclenchée dans un secteur qui semblait sans danger à première vue.
J’espère pouvoir venir cet hiver mais rien n’est encore sûr avec le covid…
Amicalement.
Pascal
Une idée de Bruno…
« J’imagine bien en tout cas une nouvelle fonction « Gribouillon » sur Alpinquest ou autre, proposant un calque avec des icones prédéfinies représentant les modes de vigilance à placer sur nos fond de carte. »
Merci pour cette analyse très intéressante. En temps qu’amateur accompagnant souvent des débutants, je me force à leur reformuler mes analyses, pour transmettre cet esprit critique nécessaire pour explorer la montagne et écouter leurs questionnements qui aident à la décision. Un des points compliqués dans les données utilisées est l’historique météo/BRA et ses conséquences sur le manteau profond, que le BRA récent ne rend que de manière imparfaite.
Bonne continuation et encore merci de partager votre métier/passion !
Bonjour Alex
Il me semble que tu devrais essayer concrètement la CSV avec une représentation graphique et surtout avec une préparation importante en amont avec tous les participants.
Bonne continuation et merci de ton prochain retour.
Paulo_encore sur les skis
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