Dans les refuges, réaliser la CSV en sortant une feuille flanche et des feutres de couleurs ne passe pas inaperçu. Pour autant, cela questionne-t-il la pratique de mes collègues, ou des cordées d’amateurs présents ? Pas certain.
Pourtant, en plus d’être une manière concrète de préparer une course, la CSV est également un outil permettant de structurer un contenu Alpinisme, mais surtout de construire une analyse de la course effectuée et d’en capitaliser les enseignements.
De premier abord, la CSV Alpinisme se positionne comme un outil de prévention des accidents en donnant une forme plus concrète à la préparation. Mais, cette représentation co-construite avec/par les participants facilite également l’expression des émotions, l’émergence des questionnements par une mise en oeuvre d’une intelligence cognitive collective. La CSV permet d’éviter, de limiter les incidents, les incompréhensions et les dysfonctionnements relationnels au sein de la cordée, des cordées.
Plus largement, l’enjeu de la co-responsabilité entre les membres d’une cordée est une perspective culturelle particulièrement intéressante.
Au final, la CSV améliore le plaisir éprouvé, les émotions partagées en montagne. La vie, quoi…
Arriverons-nous à la construire ensemble ?