Il y a bien sûr le projet Manaslu avec Expedition Unlimited et Himalayan Traveller qui a été reconduit pour cette année 2021.
Concrètement au Manaslu, si nous évoluerons en progression continue et sans oxygène, j’aimerais aussi limiter au maximum l’usage des cordes fixes. Et ainsi être en cohérence avec la réflexion que j’ai initiée avec Alpinemag. Le printemps est une période favorable pour cela sur le Manaslu, car il y a très peu d’expéditions sur la montagne. Et c’est très bien comme ça. Toutes les grosses agences seront engagées sur l’Everest et surtout, après cette période sans les enjeux économiques seront énormes pour les ténors du business en altitude.
Avec Bishal, nous allons préparer au mieux cette nouvelle grande expédition, qui marquera la fin de mon engagement sur les 8000. Et personnellement, je ne vise pas le sommet mais je vais me consacrer totalement à la gestion de l’équipe népalaise, pour leur donner toutes les clefs, d’abord pour réussir et conduire l’équipe au sommet mais aussi pour être capable de prendre en charge la même expé en 2022, sans moi. C’est donc un vrai travail sur la qualité d’une expédition sur un grand sommet et aussi sur la transmission d’un savoir-faire à mes collègues népalais. Et bien sûr, je serais avec eux sur la montagne, au moins jusqu’au camp 3, vers 7000.