Le Grand Paradis sans la foule ? Est ce possible… ?
Bien sûr !
Il suffit parfois d’un pas de côté ou simplement changer de versant.
Le saviez-vous ?
Il existe une deuxième voie normale pour ce grand sommet emblématique du Val d’Aoste. Une voie intéressante et peu difficile dans un cadre somptueux, mais sans refuge gardé et donc très peu fréquenté.
Car la vallée de Cogne est aménagé de plusieurs petits bivouacs bien équipés qui permettent de belles ascensions dans différentes parties du massif.
Qui connait les refuges-bivouacs de Money, Borghi, Carlo Pol et Grappein ou Leonessa et les sommets associés ?
Pour le livre sur les randonnées d’altitude que je suis en train de réaliser, un chapitre est consacré au massif du Grand Paradis avec, en plus de la Haute Route et de la voie normale depuis le Valgrisanche, un itinéraire en balcon dans la vallée de Cogne qui justement relit ces bivouacs pour terminer en apothéose à la cime principale.
Cette année, c’est cette dernière partie que nous allons documenté, en prenant aussi des repères pour construire et réaliser ce nouvel itinéraire l’année prochaine.
Au fil des jours
Mercredi
Rendez-vous à Cogne en fin de journée, après les manip de véhicules, au petit hameau de Valnontey.
Jeudi
Une grande et belle journée… , dans la vallée de Valnontey.
Une journée qui commence doucement car c’est seulement au fond de la vallée que commence la montée très raide du bivouac Carlo Pol sur une petite sente parfois vertigineuse. Les bouquetins seront nos compagnons de route avec beaucoup de balmes et de présences.
Installation dans l’un des deux bivouacs, Carlo Pol ou Gerard Grappein 3183 m.
Vendredi
Une course en neige dans le cirque majestueux de la Tribolazione, pour traverser la Becca della Tribolazione 3642 m par le Colle della Luna par un beau parcours glaciaire avec peu de dénivelée.
Nuit au bivouac Carlo Pol.
Samedi
Et bien sûr, l’ascension du Grand Paradis 4061 m par le Colle dell’ Ape 3879 m et la Finestra del Roc 3994 m pour déboucher sur la trace bien marquée du Rifugio Vittorio Emanuele.
A cette heure, il n’y aura plus foule au sommet, tout le monde sera déjà redescendu et nous pourrons profiter sans vergogne de la vue et de cette tranquillité incroyable.
La descente sur l’autre versant est d’une belle simplicité, d’abord par la voie normale puis directement sur le Refuge Chabot 2710 m.
Nuit au refuge Chabot.
Dimanche.
Une simple descente en vallée de Valsavaranche pour rejoindre la vallée d’Aoste. Retour à Chamonix par le tunnel du Mont Blanc.
Séparation vers midi en Italie ou en milieu d’après-midi à Chamonix.
Proche du sommet, en versant Voie Normale, le petit col d’où débouche la voie du Val de Cogne, entre les deux gendarmes.
Le niveau technique.
Cet itinéraire se déroule en haute montagne,
Il faut être en bonne forme physique
Une petite expérience préalable d’alpinisme est nécessaire.
Le budget du séjour.
500 €
Le prix ne comprend ni le transport ni les repas de midi.
Mais tout le reste !
A consulter sur la fiche technique de SERAC.
Il nous faudra aussi nous concerter avant le départ pour l’achat des repas du soir et des petits dej dans le bivouac.
Taille du groupe.
Pour ce séjour plutôt simple techniquement (PD neige) mais qui nécessite une très bonne forme physique, la taille du groupe est de 5 personnes.
Nous évoluerons en petites cordées de 2, soit 3 cordées y compris la mienne.
Pour s’inscrire.
Il faut contacter SERAC, une agence de voyage dédiée aux guides et aux accompagnateurs en montagne, qui s’occupe de toute la partie administrative des séjours et des voyages que j’organise.
Par téléphone, 04 76 86 46 84 ou par mail, « contact(at)serac-montagne.com »
Et voici le lien pour l’inscription en ligne
Pour plus d’informations…
N’hésitez pas à me contacter directement par mail, car je suis ce printemps au Népal, au Manaslu puis au Mustang.
Et une fiche technique avec toutes les informations pratiques sera envoyée à tous les participants.
Bon printemps et à bientôt.
Paulo, le 10 Avril 2015
Bonjour
Avez vous donccfait le grand paradis par le refuge grappein ?
NON, pas durant ce séjour. Mais il y a bien longtemps… Et j’y retournerais forcément. Pourquoi cette question ?