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Au pays de Ridzong Gonpo, printemps 2015

Il est des voyages qui deviennent inoubliables, par on ne sait quelle alchimie. Ce voyage au coeur du Mustang à la recherche du chainon manquant et vers le Bhrikuti restera pour moi infiniment gravé dans ma mémoire.
Merci à tous mes compagnons de voyage pour ce très beau cadeau, en cette période particulièrement difficile au Népal.

« Et, c’est pas fini… »

Petit voyage en photos… en attendant le prochain épisode.

« Un petit bout de nous même est encore tout la bas au fin fond du Mustang accroché au regard de ses habitants courageux et attachants, gardiens d’une culture que nous n’imaginions pas et certainement inspirée par les paysages atemporels, extraordinaires de ce royaume caché. » Christophe.


Près de Muktinath, avec le Dhaulagiri qui c'est invité dans la trilogie protectrice.
Près de Muktinath, avec le Dhaulagiri qui c’est invité dans la trilogie protectrice.

Voici la présentation du projet
et une page indispensable d’explications sur le Mustang.


Après le Manaslu, de retour à Kathmandu, voici quelques impressions… post tremblement de terre.

Une histoire de cadrage ?

Il y a les gros plans, presque insoutenables des visages déformés par les pleurs et la douleur. Il y a les plans très serrés des maisons détruites, des splendeurs du passé réduites à des tas de briques informes. Des villages entiers détruits, des vies aussi.
Pourtant, il est temps maintenant d’ouvrir le cadrage des images et des émotions. De voir plus large, en un zoom qui engloberait l’ensemble des réalités. Les larmes comme les sourires de la vie, au coin de la même rue.
Partout au Népal, la vie reprend son cours… Comme un grand fleuve, la vie s’écoule.
Et un beau poème de Paul Eluard, partagé par Isabelle résonne dans mon coeur.

«La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler, faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue, une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie à se partager.»

Paul Eluard, Le Phénix

D’un bleu intense, dans les avenues de la ville, les Jacaranda sont en fleur. La circulation est presque fluide. Les gros titres des journaux annoncent que les fonds colossaux récoltés auprès de généreux donateurs vont être gérés «efficacement» par le gouvernement. Quelques petites voies s’inquiètent pour les zones reculées, sur l’insuffisance de tentes et de bâches pour abriter les sans-abris avant l’arrivée de la mousson.
J’essaye de rassembler les impressions vécues en montagne, à notre retour. J’essaye de rassembler les morceaux de ce puzzle géant, tellement contradictoire.

Sur mon carnet de bord :

«A Sama, des groupes de femmes transportent le mol dans des Dokos, qu’elles déversent dans les champs en de petits dômes bien alignés. Il s’agit de préparer les champs pour planter rapidement les pommes de terre. Pendant ce temps, les hommes réparent les maisons, principalement les toits en prévision de la mousson qui arrivera dans moins d’un mois. »

« A Samdo, une seule maison semble avoir été endommagée par de gros rochers qui ont dévalé la pente. Mais les toits ont beaucoup soufferts car toutes les lauzes ont bougées lors des secousses. Pour l’instant, il y a surtout trop de neige au Larkye Pass pour ramener les yacks et les chevaux qui ont passé l’hiver versant Tilje et le travail des champs débute doucement.»

Une nouvelle secousse nous surprend à Bhimthang. Quelques murs des nouveaux lodges s’effondrent, cela semble presque normal. Gita, la patronne, garde le sourire en se précipitant dans la cour.
Plus bas, sur le Tour des Annapurnna, pas ou très peu de signes des séismes. Et surtout, pas un seul touriste ! L’ambiance est très étrange, presque irréelle de calme. Pour les propriétaires des lodges, la saison du printemps est terminée. Ils espèrent seulement que l’activité va reprendre à l’automne.»

Et maintenant…
Les urgences ont été traitées, les équipes de secours rentrent chez elles, que répondre à toutes les personnes qui se posent la question «Et maintenant… Comment aider les népalais ?».
Peut-être, tout simplement en reprenant les chemins de Kathmandu, en préparant un prochain voyage au Népal, un trek ou une expé. Et en relançant ainsi l’économie du tourisme. Faire ce que nous savons faire. Maintenant et demain, donner du travail plutôt que des sacs de riz…

De notre côté…
Notre voyage au Mustang a été maintenu. Malgré incompréhensions ou inquiétudes de nos proches ou de gens «bien pensants».
Nous pourrons ainsi donner à notre retour des informations précises sur la réalité du trek au Mustang pour les prochains voyageurs de l’été.
Tout va bien se passer. Même si la terre tremblera peut-être encore, et nous aussi.

Et dans ce monde où tout bouge, une seule certitude
en Himalaya,
la terre ne va pas s’arrêter de bouger
comme par magie.


« Et, c’est pas fini… »

Voici une expression qui est revenu souvent dans mes propos.
A chaque exclamation de surprise devant un paysage superbe, au tournant d’un sentier, au sommet d’un col.
Chaque jour, chaque étape fut différente de la précédente, une surprise sans cesse renouvelée… vers un toujours plus qui forcément c’est arrêté un jour à Konchok Ling.
Ce fut un grand et beau voyage, un bonheur rare et partagé.

A Tetang, en arrivant par le haut.  "Et c'est pas fini !!!"
A Tetang, en arrivant par le haut.
« Et c’est pas fini !!! »

Notre entrée dans le Mustang.

Lupra, premier village du voyage.  C'est aussi la porte d'entrée vers le Mustang que je préfère.
Lupra, premier village du voyage.
C’est aussi la porte d’entrée vers le Mustang que je préfère.
Et forcément une visite au monastère Bön de Lupra, pour souligner l'importance de cette religion trop souvent dénigrée ou oubliée.
Et forcément une visite au monastère Bön de Lupra, pour souligner l’importance de cette religion trop souvent dénigrée ou oubliée.
Guy, déjà bien haut vers le premier col qui nous permettra de basculer sur Muktinath.
Guy, déjà bien haut vers le premier col qui nous permettra de basculer sur Muktinath.
Tetang, l'un des plus beaux villages du Mustang. Malheureusement nous apprendrons que les maisons ont beaucoup souffert du dernier tremblement de terre.
Tetang, l’un des plus beaux villages du Mustang.
Malheureusement, nous apprendrons que les maisons ont beaucoup souffert du dernier tremblement de terre.
Sur l'arête de Yamarko Danda, le camp de Pa est encore loin...
Sur l’arête de Yamarko Danda, le camp de Pa est encore loin…
La vue sur le versant Sud-Ouest du massif du Damodar, avec l'un des sommets que nous allons gravir.  C'est aussi le projet pour le printemps 2016. Faut pas mollir...
La vue sur le versant Sud-Ouest du massif du Damodar, avec l’un des sommets que nous allons gravir.
C’est aussi le projet pour le printemps 2016. Faut pas mollir… !

De Tangye à Dhye, en route vers le Camp de base du Khumjungar.

Christophe au milieu d'un paysage surprenant entre Tangye et Dhye.
Christophe au milieu d’un paysage surprenant entre Tangye et Dhye.
Ambiance tranquille à Dhye.
Ambiance tranquille à Dhye.
Première vision des alpages de Gayu. Où allons nous installer notre camp de base ?
Première vision des alpages de Gayu. Où allons nous installer notre camp de base ?
Dans l'alpage de Gayu, notre camp de base, idéalement situé entre l'accès vers le chainon manquant et notre camp de base avancé pour le Futi Himal.
Dans l’alpage de Gayu, notre camp de base, idéalement situé entre l’accès vers le chainon manquant et notre camp de base avancé pour le Futi Himal.
Une petite chute de neige sans vraiment de conséquence.
Une petite chute de neige sans vraiment de conséquence.

Préparation vers l’altitude.

Notre Lo Base Camp, avec une vue sur le Gowa La, le col qui permet de traverser vers Makar et Tangye.
Notre Low Base Camp, avec une vue sur le Gowa La, le col qui permet de traverser vers Makar et Tangye.
Christophe en pleine acclimatation.
Christophe en pleine acclimatation.
Dernière préparation...
Dernière préparation…
Ce matin c'est repos pour nous, par contre Tonio accompagne la petite équipe qui va repérer l'itinéraire vers Damodar Kunda. Pas vraiment de tout repos pour lui ! Il y a Jilke le muletier, Bishar , Kharma et Tsering, le villageois de Dhye que nous avons embauché.
Ce matin c’est repos pour nous, par contre Tonio accompagne la petite équipe qui va repérer l’itinéraire vers Damodar Kunda. Pas vraiment de tout repos pour lui !
Il y a Jilke le muletier, Bishar , Kharma et Tsering, le villageois de Dhye que nous avons embauché.
Une autre équipe est déjà en route vers notre  advance Base Camp. Ce sera le même que la dernière fois, ou presque et Dhan connait le chemin.
Une autre équipe est déjà en route vers notre advance Base Camp. Ce sera le même que la dernière fois, ou presque et Dhan connait le chemin.

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Il a neigé un peu cette nuit. mais pas de souci, le lendemain nous partons vers notre camp et la traversée des Bhrikuti. Allons-nous cette fois-ci réussir ?
Il a neigé un peu cette nuit. Mais pas de souci, le lendemain nous partirons vers notre camp et la traversée des Bhrikuti. Allons-nous cette fois-ci réussir ?
Dans la dernière partie de notre montée à l'ABC, qui se trouve juste au pied du glacier. Le terrain a radicalement changé d'ambiance.
Dans la dernière partie de notre montée à l’ABC, qui se trouve juste au pied du glacier. Le terrain a radicalement changé d’ambiance.
Le Camp de Base Avancé, près du glacier.
Le Camp de Base Avancé, près du glacier.

Un voyage dans le grand blanc, sur le Haut Glacier du Khumjungar.

J1, l’installation du camp d’altitude, au pied du Futi Himal

En route vers notre camp 1. Nous quittons définitivement le monde d'en bas pour plus de 5 jours. Et tout peut arriver...
En route vers notre camp 1. Nous quittons définitivement le monde d’en bas pour plus de 5 jours. Et tout peut arriver…
Sonia, un peu plus haut. Le front un peu raide du glacier est derrière nous, il nous suffit d'avancer tranquillement puis de choisir un emplacement pour notre camp. pas trop haut quand même Acclimatation oblige, il nous faut calibrer nos efforts. Les autres cordées suivent tranquillement.
Sonia, un peu plus haut. Le front un peu raide du glacier est derrière nous, il nous suffit d’avancer tranquillement puis de choisir un emplacement pour notre camp. Pas trop haut quand même Acclimatation oblige, il nous faut calibrer nos efforts. Les autres cordées suivent tranquillement.
Notre camp s'installe doucement. Il y a de la place, mais 1/2 h plus haut l'emplacement aurait été plus plat.
Notre camp s’installe doucement. Il y a de la place, mais 1/2 h plus haut l’emplacement aurait été plus plat. Le sommet en face s’appelle maintenant Tara..

J2, une journée à la carte et en aller-retour, pour laisser le temps à l’équipe népalaise de nous rejoindre. Et pour notre plus grand plaisir…

Cornelie et Christophe, en route vers le col du Dhye La.
Cornelie et Christophe, en route vers le col du Dhye La et la traversée du Lena Peak.
On aperçois aussi le petit point de nos tente en contrebas.
On aperçois aussi le petit point de nos tente en contrebas.
Premier regard au delà du Dhye La.  Le glacier du Khumjungar se dévoile dans toute sa splendeur
Premier regard au delà du Dhye La.
Le glacier du Khumjungar se dévoile dans toute sa splendeur. Cornélie et Christophe iront vers le Lena Peak et le Futi Himal. Avec Sonia, nous allons vers le Bhrikuti pour reconnaître la voie d’accès et décider de l’emplacement du prochain camp.

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La cordée de Cornélie dans "the great  traverse of Lena Peak without oxygen". Ils descendront vers le camp d'altitude en descendant le col avant le Futi Himal.
La cordée de Cornélie dans « the great traverse of Lena Peak without oxygen ». Un jok de Christophe pour les marcheurs de l’Everest !
Ils descendront vers le camp d’altitude en descendant le col avant le Futi Himal.
Au sommet du Futi Himal...
Au sommet du Futi Himal… Cornelie.
Depuis le col avant le Bhrikuti, une vue vers le glacier.
Depuis le col avant le Bhrikuti, une vue vers le glacier du Khumjungar.

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Le nouveau sommet du Bhrikuti. Cette saison, avec beaucoup trop de glace, et c'est un peu la data pour envisager une traversée avec tout notre matériel.
Le nouveau sommet du Bhrikuti. Cette saison, avec beaucoup trop de glace, et c’est donc un peu la data pour envisager une traversée avec tout notre matériel.

J3. La journée de la traversée.
Nous avions comme projet de nous approcher du Bhikuti en traversant le petit sommet du Tara et pour que chacun se rendent compte des conditions réelles. Mais au final, j’ai préféré traverser directement pour installer le camp suivant et limiter les efforts pour l’équipe népalaise.

Sonia et Loic, dans l'enfer de la vie en tente d'altitude.
Sonia et Loic, dans « l’enfer » de la vie en tente d’altitude.

J4. Un sommet d’alpinisme à la carte, puis le début de la descente vers le French Camp.

Un départ pas trop matinal pour une belle journée d'alpinisme.
Un départ pas trop matinal pour une belle journée d’alpinisme.
Un cadre exceptionnel.
Un cadre exceptionnel. Et tout au fond l’Himlung Himal.
Notre itinéraire vers le Keiko Kangri, 6655. C'est un sommet qui a été gravi par les Japonais il y a bien longtemps mais qui n'avait pas de nom sur les cartes.
Notre itinéraire vers le Keiko Kangri, 6655. C’est un sommet qui a été gravi par les Japonais il y a bien longtemps mais qui n’avait pas de nom sur les cartes.
Keiko, à Kathmandu à Noël 2014 et un petit clin d'oeil à toute la famille Nicolazzi.
Keiko, à Kathmandu à Noël 2014 et un petit clin d’oeil à toute la famille Nicolazzi.
La dernière pente raide avant le sommet, que Rajan a gravi en tête.
La dernière pente raide avant le sommet, que Rajan a gravi en tête.
Un instant de bonheur, au sommet du Keiko Kangri. Dhane, Cornélie, Deepen, Loic, Sonia et Rajan.
Un instant de bonheur, au sommet du Keiko Kangri. Dhane, Cornélie, Deepen, Loic, Sonia et Rajan.
En face, jean-René et Jangbu sont en train de descendre de leur sommet. Dawa Gaze, 6402 m.
En face, jean-René et Jangbu sont en train de descendre de leur sommet. Nous le nommerons Dawa Gaze, 6402 m.
Au sommet du Dawa Gaze.
Au sommet du Dawa Gaze.
Le Camp 6118. Y'a de la place...
Le Camp 6118. Y’a de la place…
Allez, on remballe tout... Il faut encore beaucoup d'énergie.
Allez, on remballe tout… Il faut encore beaucoup d’énergie.

Un retour plus difficile que prévu…
Pas de doute, je sais maintenant pourquoi il ne faut pas essayé de descendre en rive gauche du glacier, mais faire un grand détour par Thulo Dunga Camp.
Et aussi, pourquoi il est pertinent de s’arrêter au retour d’un sommet au dernier camp, sans vouloir à tout prix descendre.
Nous ferons donc un dernier camp improbable dans les éboulis. L’équipe Népalaise décidera de continuer jusqu’au French Camp, pour un Dhal Bath à deux heures du matin. Quel bambée !
Mais surtout la fin de l’itinéraire nous réservera quelques surprises.

Au début de la descente, tout va bien !
Au début de la descente, tout va bien !
Il est déjà un peu tard et vers le bas du glacier la neige est particulièrement abominable. Nous enfonçons parfois jusqu'à la taille.
Il est déjà un peu tard et vers le bas du glacier la neige est particulièrement abominable. Nous enfonçons parfois jusqu’à la taille.
Un peu comme ceci. Car à part deepen qui fait le malin en étant resté à la surface, tous les autres sont enlisés...  vraiment jusqu'à la taille.
Un peu comme ceci. Car à part Deepen qui fait le malin en étant resté à la surface, tous les autres sont enlisés…
Quand enfin, nous sortons du glacier, le terrain n'est pas vraiment plus facile, ni agréable. Surtout avec le sommet dans les jambes.
Quand enfin, nous sortons du glacier, le terrain n’est pas vraiment plus facile, ni agréable. Surtout avec le sommet dans les jambes.
Une belle ambiance montagne...
Une belle ambiance montagne…
Un camp improbable. La neige c'est moins dur que les cailloux.
Un camp improbable. La neige c’est moins dure que les cailloux.
Il est presque 11h et une pause s'impose. Mais surtout c'est un peu la catastrophe car un gigantesque éboulement a bouleversé toute la rive gauche du glacier, détruisant le sentier entre le Japanese Camp et Thulo Dunga Camp. Et moi qui a promis un meilleur sentier dès la sortie du glacier. Je ne reconnais rien et le terrain est particulièrement difficile. Tout à bougé et bougera encore.
Il est presque 11h et une pause s’impose. Mais surtout c’est un peu la catastrophe car un gigantesque éboulement a bouleversé toute la rive gauche du glacier, détruisant le sentier entre le Japanese Camp et Thulo Dunga Camp. Et moi qui a promis un meilleur sentier dès la sortie du glacier. Je ne reconnais rien et le terrain est particulièrement difficile. Tout à bougé et bougera encore.
Une rencontre Improbable et une belle surprise de l'équipe de cuisine qui est venu à notre rencontre avec le repas de midi. Et c'est Puspa  en tong qui porte un gros sac à dos... Nous sommes arrivé au front du glacier, tout sera maintenant plus facile.
Une rencontre Improbable et une belle surprise de l’équipe de cuisine qui est venu à notre rencontre avec le repas de midi. Et c’est Puspa en tong qui porte un gros sac à dos…
Nous sommes arrivé au front du glacier, tout sera maintenant plus facile.

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En conclusion…
Le sentier entre Japanese Base Camp et Tulo Dunga Camp, en rive gauche a été complètement détruit par un glissement de terrain gigantesque et la zone parait encore relativement active et donc dangereuse.
Les premiers groupes de l’automne seront confrontés à la nécessité de changer d’itinéraire, avec un cheminement sur le moraine de l’autre rive, à gauche en montant. Après quelques passages, un sentier devrait apparaître rapidement. Le terrain est juste un peu compliqué au début.

Le début deMustang Phu. En rouge, le nouveau tracé, en bleu l’ancien...
Le début deMustang Phu.
En rouge, le nouveau tracé, en bleu l’ancien…

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Puis, il nous faut terminer cette journée éprouvante, avec une longue traversée à flanc. Heureusement, le sentier est maintenant bien tracé.
Puis, il nous faut terminer cette journée éprouvante, avec une longue traversée à flanc. Heureusement, le sentier est maintenant bien tracé.

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En approchant de Damodar Kunda. Le grand chorten au-dessus des lacs.
En approchant de Damodar Kunda. Le grand chorten au-dessus des lacs.

Une journée de repos au French Camp.

Le soleil va bientôt décliner, les lumière sont d'une douceur infinie. Avec Guy, nous arrivons à French Camp au terme d'une longue journée.
Le soleil va bientôt décliner, les lumière sont d’une douceur infinie. Avec Guy, nous arrivons à French Camp au terme d’une longue journée.
Tout le monde est rassemblé dans un camp très confortable.
Tout le monde est rassemblé dans un camp très confortable.
Bien sûr, douche obligatoire... enfin presque !
Bien sûr, douche obligatoire… enfin presque !
Un cadre superbe.
Un cadre superbe.
Et pendant une petite ballade, Sonia charge le sac  d'une cueillette de Saligrame.
Et pendant une petite ballade, Sonia charge le sac d’une cueillette de Saligrame.
Ambiance fin de journée sereine sur un petit promontoire, avec Cornélie, Sonia et Jean René.
Ambiance fin de journée sereine sur un petit promontoire, avec Cornélie, Sonia et Jean René.
Et nos pensée vont à l'équipe de Bishal et de Tonio qui on remonté cette vallée. Par où sont-ils bien passé ?
Et nos pensée vont à l’équipe de Bishal et de Tonio qui on remonté cette vallée. Par où sont-ils bien passé ?
Quelque part à flan, dans ces replats, haut au-dessus de la rivière certainement.
Quelque part à flan, dans ces replats, haut au-dessus de la rivière certainement.
Même les mules de Jilke se reposent !
Même les mules de Jilke se reposent !
Drôle de scène... Pour un remède vraiment efficace pour soigner une toux irritative d'altitude.
Drôle de scène… Pour un remède vraiment efficace pour soigner une toux irritative d’altitude.

Une histoire de poubelles.
Ce sujet me met radicalement en colère, tellement il est caricatural d’un fonctionnement à la népalaise.
Il faut s’avoir que le ministère demande à chaque expé de faire un dépot d’argent (500 $) pour garantir la bonne gestion des déchets.
Au retour, au chef d’expé de présenter un document de l’autorité locale attestant des bonnes pratiques en matière de gestion des déchets par les membres de l’expédition. Bien sûr, il n’y a aucun contrôle et le document en question est parfaitement bidon. Mais il y a pire, pour notre expé, à l’arrivée à Kathmandu nous avons acheté des déchets pour les présenter au ministère pour attester de notre bonne foi.
De qui se moque t’on  ?

Dans la kharka de french Camp, nous découvrons atterré des poubelles simplement abandonné par une équipe précédente.
Dans la kharka de french Camp, nous découvrons atterré des poubelles simplement abandonné par une équipe précédente.
Bishal et l'équipe népalaise vont donc trier tout ça, en emportant les boites de conserve (le sac blanc), puis en essayant de bruler le reste. Et un petit clin d'oeil à Boltzi de Mountain Wilderness. Ce serait tellement plus simple si les expés étaient clean !
Bishal et l’équipe népalaise vont donc trier tout ça, en emportant les boites de conserve (le sac blanc), puis en essayant de bruler le reste.
Et un petit clin d’oeil à Boltzi de Mountain Wilderness. Ce serait tellement plus simple si les expés étaient clean !

Une histoire de chaussures…
Pour préparer une prochaine page sur les chaussures d’expédition. Et surtout pour répondre à la question : « quelle chaussure choisir pour un voyage comme celui ci, avec une traversée de plusieurs jours entre 6000 et 6500 m et au printemps.

Une petite photo pour expliquer le type de chaussure que nous avons utilisé.
Une petite photo pour expliquer le type de chaussure que nous avons utilisé.
La catégorie des chaussures sans chausson intérieur. Et les surbottes qui vont avec.
La catégorie des chaussures sans chausson intérieur. Et les surbottes qui vont avec. Salewa, La Sportiva et Scarpa.
La catégorie des chaussures avec chausson intérieur.
La catégorie des chaussures avec chausson intérieur. Spantik de La Sportiva et ASF 8000 de Asolo.
La catégorie des chaussures de haute altitude, avec chausson intérieur et guêtre incorporé. Everest Summit de Millet et Manaslu de Asolo.
La catégorie des chaussures de haute altitude, avec chausson intérieur et guêtre incorporé. Everest Summit de Millet et Manaslu de Asolo.

Au sujet des Bhrikuti.

Le Sano Bhrikuti. Un bel objectif...
Le Sano Bhrikuti. Un bel objectif…
Le versant Nord des Bhrikuti. Quelques corniches...
Le versant Nord des Bhrikuti. Quelques corniches… Mais aussi un passage !
Les pentes d'accès à l'avant sommet du Bhrikuti central. Rien de bien compliqué. Mais jusqu'où pourront aller les mules ?
Les pentes d’accès à l’avant sommet du Bhrikuti Central. Rien de bien compliqué. Mais jusqu’où pourront aller les mules ?
Pour imaginer un accès au Sano Kaylash. Un très beau sommet, mal positionné sur la carte !
Pour imaginer un accès au Sano Kaylash. Un très beau sommet, mal positionné sur la carte !
Les sommets après le Sano Kaylash. Aussi très intéressant.
Les sommets après le Sano Kaylash. Aussi très intéressant.

De nouveaux sommets ont été baptisé…

Il peut sembler prétentieux de choisir un nom pour un sommet en Himalaya, puis d’en parler et même de les faire exister sur une carte.
Pourtant, je pense que l’alpinisme est un formidable vecteur d’expériences, d’émotions et de récits de ces expériences. Sans histoire à raconter, il n’y a pas d’alpinisme. Et pour cela, il faut que les sommets aient des noms bien identifiés et si possible avec une réelle signification, soit des noms locaux et en l’absence des noms donnés par les alpinistes eux-même.

Quand j’explique cela à Miss Hawley, l’histoire de l’Everest ou de Denali est bien présente, en arrière plan. Elle m’écoute avec un petit sourire aux lèvres, mi désapprobateur («il ne faut pas donner le nom d’une personne à un sommet»), et mi flatté (quand je lui explique que donner son nom à un sommet de l’Ouest est pour moi une réelle reconnaissance pour tout ce qu’elle a apporté à la communauté internationale des alpinistes et que cela me semble juste).

Bref, il faut que les sommets aient une véritable identité, un nom et une altitude (ou deux altitudes sur la frontière Chinoise, en fonction des deux cartes officielles utilisées par le ministère).
Pour nous, dans ce petit massif du Damodar, nous nous sommes creusé la tête pour trouver des noms agréables, poétiques ou drôles pour les quelques sommets sans nom que nous avons gravis.

Il y avait déja sur la carte XXX chez Himalayan Map House HMH:

  • Le Futi Himal, xxx m
  • Le Lena Peak, xxx m
  • Les cols du Tangye La et du Dhye La, d’un coté et de l’autre du Futi Himal.

Et maintenant en plus :

  • Le Dawa Gaze, 6402 m.
  • Le Keiko Kangri, 6655 m.
  • et Tara, 63xx m.
N’en déplaise aux grincheux…

Une réglementation inadaptée.

C’est un sujet difficile car en contradiction avec la réalité d’aujourd’hui.

Comment expliquer aux fonctionnaires du ministère du tourisme qu’il existe d’autres possibilités de règlementation des ascensions himalayennes que celle appliquée actuellement, sans nuire aux logiques d’un contrôle des déplacements et d’une ressource économique ?
En bref, que l’Himalaya ne se résume pas à un seul sommet, l’Everest, et tout ne doit pas être forcément calqué sur lui.

Premier constat, la réglementation népalaise ne prends pas en compte les réalités de l’alpinisme d’aujourd’hui en Himalaya, et particulièrement sur les petits sommets ou les massifs secondaires comme celui du Damodar Himal.

Surtout, cela limite le potentiel d’attraction d’un massif, car beaucoup de sommets ne sont pas autorisés.

Concrètement, je suggère de créer un permis global par massif, sans nom de sommet défini qui donnerait la possibilité de gravir un ou plusieurs sommets du massif en une durée bien définie.

Par exemple, un permis pour le Damodar Himal, le Gorak Himal ou le Limi Himal.

Il me semble intéressant de commencer cette réflexion par l’Ouest du Népal, qu’il faut vraiment valoriser et promouvoir.
Concrètement, c’est assez simple, il suffirait pour l’Ouest du Népal, de prendre la carte générale, d’identifier les massifs secondaires, d’en préciser les limites géographiques et les accès, et de leur donner un nom.
En excluant éventuellement les sommets de 7000 m ou de plus de 6500 m.
Cela nécessite surtout de vouloir faire quelque chose pour une réflexion approfondit sur le sujet.

Mais qu’en pense mes «amis» of the Ministry ?

Le début du retour, de Damodar Kunda à Lo Manthang.

Welcome dans la région des Damodar Kunda.
Welcome dans la région des Damodar Kunda.
Le premier col sur le retour, encore bien haut à plus de 5000 m. Un aitre nous attend avant Ghuma Thati.
Le premier col sur le retour, encore bien haut à plus de 5000 m. Un aitre nous attend avant Ghuma Thati.
Et puis il y a surtout, tout au long, une vue superbe sur le sentier du chainon manquant. A promouvoir et à réaliser absolument. Avis aux agences et aux trekkeurs aventureux, nous sommes à votre disposition pour le plus d'infos possible.
Et puis il y a surtout, tout au long, une vue superbe sur le sentier du chainon manquant. A promouvoir et à réaliser absolument.
Avis aux agences et aux trekkeurs aventureux, nous sommes à votre disposition pour le plus d’infos possible.

De Damodar à Dhye. Le chainon Manquant…

Voici la trace au GPS. Un document important qui est à votre disposition...
Voici la trace au GPS. Un document important qui est à votre disposition…
Y aura-t-il un jour un vrai sentier pour rejoindre Dhye ?
Y aura-t-il un jour un vrai sentier pour rejoindre Dhye ?
Un dernier regard vers la chaîne des Bhrikuti. Pas de doute, nous reviendrons !
Un dernier regard vers la chaîne des Bhrikuti. Pas de doute, nous reviendrons ! « Vises un peu le beau sommet, tout à gauche… »
OUI, forcément, je reviendrais un jour pour rendre visite au Lagula, un presque 7000, pas trop difficile. Et pourquoi pas par cette arête juste en face.
OUI, forcément, je reviendrais un jour pour rendre visite au Lagula, un presque 7000, pas trop difficile. Et pourquoi pas par cette arête juste en face.
Sonia, dans l'ambiance si particulière de ce recoin du Mustang.
Sonia, dans l’ambiance si particulière de ce recoin du Mustang. Vraiment unique !

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Avant Batsyak Khola.
Avant Batsyak Khola.
Tout va bien pour notre retour, Jilke et ses mules sont déjà derrière nous.
Tout va bien pour notre retour, Jilke et ses mules sont déjà derrière nous.
Sacré Jilke... C'est un peu la cata pour lui, car sa maison de Chusang est en partie détruite, avec toutes ses affaires.
Sacré Jilke… C’est un peu la cata pour lui, car sa maison de Chusang est en partie détruite, avec toutes ses affaires.
Une rencontre étrange sur le chemin des Damodar. Un jeune pèlerin adepte de Shiva.
Une rencontre étrange sur le chemin des Damodar. Un jeune pèlerin adepte de Shiva.
Vers le dernier col de la journée...
Vers le dernier col de la journée…

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A Tashi Kabum, une mauvaise surprise nous attend...
A Tashi Kabum, une mauvaise surprise nous attend…
Puis, un peu avant le Yara, tous les villageois travaille à l'adduction d'eau. Un problème récurent...
Puis, un peu avant le Yara, tous les villageois travaille à l’adduction d’eau. Un problème récurent…

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Depuis Dhi, en remontant vers la crête qui conduit à Lo. Une dernière belle journée. Damned, ça monte encore. "Et c'est pas fini...!"
Depuis Dhi, en remontant vers la crête qui conduit à Lo. Une dernière belle journée de marche. Damned, ça monte encore. « Et c’est pas fini…! »

A Lo Manthang, la mythique ville fortifiée.

L'ambiance extraordinaire du travail des équipes de rénovation des peintures murales dans l'un des grand monastère de Lo. Juste à côté, les moines viennent de terminer une puja.
L’ambiance extraordinaire du travail des équipes de rénovation des peintures murales, dans l’un des grands monastères de Lo. Juste à côté, les moines viennent de terminer une puja.

Galerie de portraits…

Loic, très léger sur la route du retour.
Loic, très léger sur la route du retour.
Kharma, special porter dans notre équipe, infatigable compagnon de Bothe Kukur lors de son retour sur Ktm. Pour l'Himlung, il sera assistant guide !
Kharma, « special porter » dans notre équipe, infatigable compagnon de Bothe Kukur lors de son retour sur Ktm. Pour l’Himlung, il sera assistant guide ! Une progression incroyable.
Jean René, compagnon de nombreux voyages en altitude et souvent derrière la caméra pour préparer un nouveau film.
Jean René, compagnon de nombreux voyages en altitude et souvent derrière la caméra pour préparer un nouveau film.
Guy et Jean René...
Guy et Jean René…
... en pleine séance d'acclimatation !
… en pleine séance d’acclimatation !
Tonio en plein travail. Bientôt tous les népalais, mort de rire, l'appelleront Bothe Kukur !
Tonio en plein travail. Bientôt tous les népalais, mort de rire, l’appelleront Bothe Kukur ! Et juste derrière, Puspa Rai, la mascotte de l’équipe, ne manque pas une occasion  pour être sur une photo…
Puspa découvre les joies du trek. Avec Dhan comme ange gardien.
Puspa découvre les joies du trek. Avec Dhan comme ange gardien.
La voici au sommet du Kya La, au-dessus de Dhye, avec tous les garçons. C'est aussi son premier trek et son premier petit boulot. L'argent ainsi gagné lui servira à ouvrir un Beauty Parlour à Kathmandu.
La voici au sommet du Kya La, au-dessus de Dhye, avec tous les garçons. C’est aussi son premier trek et son premier petit boulot. L’argent ainsi gagné lui servira à ouvrir un Beauty Parlour à Kathmandu.
Un moment tranquille dans la maison de la Dame aux clef au petit village de Sisa, avant Konchok Ling.
Un moment tranquille dans la maison de la Dame aux clef au petit village de Sisa, avant Konchok Ling.
Cornélie
Cornélie
Guy et Christophe au nouveau lodge de Nyamdo.
Guy et Christophe au nouveau lodge de Nyamdo.
Bothe kukur, légende vivante du Chainon manquant ! Avec Cornélie...
Bothe kukur, légende vivante du Chainon manquant !
Avec Cornélie…

Vers les territoires du Nord.

Konchok Ling

Toute la petite famille de la Dame aux clefs. Nous avons été formidablement bien acceuilli dans sa nouvelle maison. Elle voudrait la transformer en lodge pour les touristes et il faut donc absolument y aller, plutôt que de s'entasser dans les hôtels de Lo avec tous les autres voyageurs.
Toute la petite famille de la Dame aux clefs. Nous avons été formidablement bien acceuilli dans sa nouvelle maison. Elle voudrait la transformer en lodge pour les touristes et il faut donc absolument y aller, plutôt que de s’entasser dans les hôtels de Lo avec tous les autres voyageurs.

cornelie_3

Avec toute l'équipe...
Avec toute l’équipe…
Et je suis toujours autant écroulé de rire en voyant la porte d'entrée de la grotte, qui protège des peintures inestimable et bientôt détruites par la lumière et le vandalisme.
Et je suis toujours autant écroulé de rire en voyant la porte d’entrée de la grotte, qui protège des peintures inestimable et bientôt détruites par la lumière et le vandalisme.
L'ambiance particulière de la descente vers la grotte.
L’ambiance particulière de la descente vers la grotte.
Rajan, très agréable compagnon de voyage et que nous retrouverons avec nous pour le projet de l'Himlung, cet automne 2015.
Rajan, très agréable compagnon de voyage et que nous retrouverons avec nous pour le projet de l’Himlung, cet automne 2015.
A Choser, le nouveau village des habitants de Samdzong. On dirait un vulgaire lotissement... Etrange.
A Choser, le nouveau village des habitants de Samdzong. On dirait un vulgaire lotissement… Etrange.
Difficile de penser que cela soit une vraie bonne solution pour eux. Affaire à suivre.
Difficile de penser que cela soit une vraie bonne solution pour eux. Affaire à suivre.

Rindzin Ling
A lire également, une page sur cette grotte peinte, visité par Etienne, lors de notre précédent voyage du printemps 2014.

Après bien des aventures, Guy arrive en vue de Rindzin Ling.
Après bien des aventures, Guy arrive en vue de Rindzin Ling.
ici, c'est plutôt l'ensemble du site qui est exceptionnel. Et c'est donc plutôt le but d'une ballade, sans forcément vouloir rentrer dans la grotte.
ici, c’est plutôt l’ensemble du site qui est exceptionnel. Et c’est donc plutôt le but d’une ballade, sans forcément vouloir rentrer dans la grotte.
Il faut bien-sûr des échelles pour atteindre l'entrée de la grotte.
Il faut bien-sûr des échelles pour atteindre l’entrée de la grotte.
Sonia étudit attentivement le grand mandala, malheureusement très effacé.
Sonia étudit attentivement le grand mandala, malheureusement très effacé.
A Ridzin Ling, Rajan donne un coup de main à nos deux porteurs d'échelles.
A Ridzin Ling, Rajan donne un coup de main à nos deux porteurs d’échelles.
Sur le trajet du retour. Nous sommes comblé, nous avons réussi à visité Rindzin Ling, mais surtout nous en avons réalisé une prise de vue complète pour pouvoir la restituer en 3D. Mais ça c'est le job de Guy ! A suivre donc...
Sur le trajet du retour.
Nous sommes comblé, nous avons réussi à visité Rindzin Ling, mais surtout nous en avons réalisé une prise de vue complète pour pouvoir la restituer en 3D. Mais ça c’est le job de Guy !
A suivre donc…
Un petit clin d'oeil à Rajan Bothe, qui visitait pour la première fois le Mustang. A Nepali tourist...
Un petit clin d’oeil à Rajan Bothe, qui visitait pour la première fois le Mustang. A Nepali tourist…
A Nyamdo, dans le tout nouveau Mansail Lodge tenu par un jeune couple adorable et dynamique. Il faut absolument faire le détour et y rester une nuit. C'est aussi un petit clin d'oeil à Jocelyn, rédac chef de Wider, qui lors de son passage, l'automne passé  a suggéré le nom du lodge.
A Nyamdo, dans le tout nouveau Mansail Lodge tenu par un jeune couple adorable et dynamique. Il faut absolument faire le détour et y rester une nuit. C’est aussi un petit clin d’oeil à Jocelyn, rédac chef de Wider, qui lors de son passage, l’automne passé a suggéré le nom du lodge.
Le Papy du lodge.
Le Papy du lodge.
Et aussi, tout au Nord de Lo, le long de la frontière, une autre invitation à un prochain voyage. Damned, je n'aurais pas assez d'une Vie...
Et aussi, tout au Nord de Lo, le long de la frontière, une autre invitation à un prochain voyage. Damned, je n’aurais pas assez d’une Vie…

Une visite à Baktapur…

Pour ne pas oublier une certaine réalité d’un certain printemps.
Et pour dire encore qu’il faut aller à Baktapur !

A côté de Badgaon Guest House, une petite masure, encore plus délabrée qu'avant...
A côté de Badgaon Guest House, une petite masure, encore plus délabrée qu’avant…
... mais qui renferme des trésor ! Que va-t-elle devenir ?
… mais qui renferme des trésor !
Que va-t-elle devenir ?

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« Et c’est encore pas fini… »

Le projet du printemps prochain se prépare doucement.
Voici déjà quelques photos des montagnes que j’aimerais visiter. Aucun nom, bien sûr. Mais surtout nous n’avons aucune idée de la manière d’atteindre le camp de base. De nouveau, un projet résolument exploratoire au printemps 2016.
Avis aux amateurs…
Et si vous avez des questions, si ce voyage vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter dès à présent.

Il reste maintenant à ouvrir la carte et à situé ces sommets...
Il reste maintenant à ouvrir la carte et à situé ces sommets… le premier, à gauche se trouve pile au sud du Khumjungar !
Puis, il faudra se creuser la tête pour leur trouver de nouveaux noms.
Puis, il faudra se creuser la tête pour leur trouver de nouveaux noms.

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mustang16_2

mustang16_1

Ce nouveau projet est maintenant en ligne pour le printemps 2016.


Voilà, c’est terminé.
Mais avant de clore cette page, à vous de jouer. Que pensez-vous de cette forme de compte rendu ?
Avez vous des suggestions ?
Des critiques ?
N’hésitez-pas à laisser un commentaire ou a partager cet article avec vos amis.

Bon été à tous
Paulo_à La Grave par une belle journée
Le 28 juin 2015

Souvenir, souvenirs...
Souvenir, souvenirs…

5 réflexions sur “Au pays de Ridzong Gonpo, printemps 2015”

  1. martine mirigay marchal

    Bravo et merci pour ce beau reportage qui ne peut que donner envie de repartir avec Paulo.ça me rappelle que d’excellents souvenirs .et le parcourir le matin en se réveillant,c’est un vrai bonheur et se donner l’espoir de participer tres prochainement à un nouveau projet (santé rétablie)
    Question: pourquoi les trecks dans cette région se programment-ils au printemps?
    Bises getoises

    1. paulo.grobel@orange.fr

      Bonjour Martine et merci de ton petit mot.
      Et pas de souci… 2016 sera une année Mustang ! Avec aussi un voyage à l’automne.
      Bizs himalayennes Paulo

  2. Merci Paulo pour ces photos qui traduisent bien ce beau voyage. Il traduit avec fidélité cette exploration du chaînon manquant avec les surprises qui vous ont fait certainement un peu souffrir sur le retour. Félicitations à tous.
    Bises.

    Jean-Do

  3. Superbe voyage Paulo, j’ai de très bon souvenir de Dhye que j’avais visité il y a quelques années. L’itinéraire entre Dhye et Tanggye est splendide. Le passage des gorges pour rentrer a Dhye est aussi quelque chose!
    Comment vont les panneaux solaires qui alimentent en électricité la meule du village? C’est un français qui a appuyé l’initiative si mes souvenirs sont bons.
    J’espère que bientôt les permis du Mustang baisseront pour permettre plus de tourisme dans cette région merveilleuse.

  4. Merci, Paulo, pour vos récits. On vous remercie d’autant généreuse et tres utile renseignement et bon sens. On vous suive depuis la Catalogne et l’Andalousie. Nous partageons avec toi l’amour pour ce coin du Nepal que, peut-etre, sera notre prochain projet de montagne
    Vous êtes presque le dernier alpiniste explorateur !
    Salutacions depuis Sierra Nevada

    Ferrán

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