Au Mont Rose, en Val d’Aoste, entre le Val d’Ayas et la Vallée del Lys… Voici enfin la concrétisation d’une idée murie au fil de multiples ascensions dans ce très beau massif du Mont Rose. Réunir dans un même séjour l’héritage culturel unique des Walser, qui a modelé l’économie et l’esthétique de ces vallées de haute montagne, avec les grands sommets et les glaciers facilement accessibles.
Entre culture et grand sommet
Une découverte et initiation en douceur à l’alpinisme
Une semaine…
Du Dimanche 24 au Vendredi 29 Juillet 2022
1250 € pour un séjour en « tout compris », organisé par SERAC.
Voir la rubrique infos pratiques
Un voyage vers le Mont Rose qui commence en terre Walser.
Venant de Zermatt par le col du Théodule et des Cimes Blanches, les migrants Walser débouchèrent dans la haute vallée d’Ayas pour s’installer dans les espaces montagnards disponibles les plus reculés et arides. Puis, par le col Pinter, ils découvrirent la haute vallée du Lys où leurs villages prospérèrent et sont bien présents aujourd’hui. C’est ce tronçon du Val d’Ayas à la vallée du Lys que nous allons parcourir. Les hameaux et les alpages avec un habitat très préservé sont autant de témoignages de cette économie très autarcique de montagne qui a modelé ce paysage unique.
Depuis Gressoney la Trinité, un court transfert en bus pour Tschaval nous permettra d’emprunter les remontées mécaniques pour le col Salati. Le tourisme et le ski sont devenus une nouvelle économie de montagne qui a transformé radicalement la vie de ces vallées.
Nous voici dans le domaine de la haute montagne pour la deuxième partie de notre voyage.
Les Walser, qui sont-ils ?
Le grand sentier Walser est un itinéraire de randonnée transfrontalier qui part de Suisse, du Valais pour rejoindre les hautes vallées du Val d’Aoste où se sont installés (réfugiés) les communautés Walser.
Le fil conducteur du sentier est représenté par les Walser eux-mêmes : entreprendre ce chemin signifie, en fait, suivre les traces d’un peuple qui, à partir du XIIème siècle, colonisa ces hautes terres, en y façonnant, de façon significative, les paysages.
En route, une série de panneaux aident à reconnaître et reconstruire les éléments de la culture Walser. Ils permettent d’avoir une perception de ce qu’était la montagne aux siècles derniers et de ce que signifiait l’habiter, souvent à des altitudes incroyable, à proximité des glaciers.
L’ascension du Mont Rose, avec le plus haut refuge des Alpes.
Changement radical de décor…
Welcome dans le monde de l’altitude et des grands glaciers. Il nous faut maintenant apprendre à cramponner et à nous encorder, surtout à marcher lentement pour s’acclimater en douceur et rejoindre notre refuge d’altitude.
- Nous resterons deux nuits au refuge Gnifetti ou au refuge Citta di Mantova. Deux styles très différents mais également confortables.
- La Pyramide Vincent à 4215m est un sommet très accessible malgré l’altitude et le petit détour vers le Balmhorn 4167 m, nous permettra un beau coup d’oeil sur le Lyskamm. Nous pourrons également traverser le plateau glaciaire pour rejoindre le Col del Lys et les Rochers de la Découverte 4178 m. Un lieu historique de l’exploration du Mt Rose où pour la première fois les paysans locaux ont entre-aperçu la vallée de Zermatt.
- Puis il s’agira de rejoindre le refuge Marguerita, le plus haut refuge des Alpes. Un lieu de vie bien particulier. Un refuge directement au sommet, qui prend tout son sens par beau temps mais qui est aussi extrêmement fréquenté.
- En traversant le Naso del Liskamm 4272 m, nous rejoindrons le Rifugio Quintino Sella. Le sommet du Castor est une très belle course de neige un peu plus technique, où nous pourrons valider toutes les compétences acquises durant cette semaine au Mont Rose.
Du Grand Sentier Walser au sommet du Mont Rose...
Quelques infos pratiques
Pour cet itinéraire de découverte et d’initiation à l’alpinisme, la taille du groupe est limitée à 6 personnes (5+1). Pour nous permettre d’évoluer en petites cordées autonomes, être plus agiles, et surtout pour plus d’échanges et de plaisir de Faire Ensemble.
Dimanche : Montée au hameau et refuge de Crest, en Val d’Ayas.
Lundi : Auberge d’Alpenzu dans la vallée de Gressoney
Mardi : Et nous voici à la limite des glaciers au Rifugio Citta di Mantova
Mercredi : Un petit 4000, la Pyramide Vincent. Nuit au Rifugio Citta di Mantova
Jeudi : Le Mont Rose et le Rifugio Marguerita, ou la traversée au Rifugio Sella par le nez du Lyskamm.
Vendredi : En fonction de la veille, soit la traversée du Nez si nous avons pu dormir à Margueritta soit l’ascension du Castore, un dernier 4000. avant de descendre en vallée. Ou encore, une descente plus tranquille en gravitant au passage la Punta Parrot.
Il vous suffit de m’envoyer un E-mail (ou un rapide coup de téléphone au 06 42 90 75 34) pour vérifier s’il reste de la place pour ce séjour.
• Puis de s’inscrire en ligne sur le site de SERAC, voici le lien…
• Vous pouvez aussi joindre directement Amélie ou Noëlle au 04 76 86 46 84.
Pour faciliter un co-voiturage, il peut être intéressant de se donner rendez-vous dans la vallée de Chamonix (par exemple à l’Hôtel des Randonneurs à Argentière) et d’y laisser les véhicules superflus. Pour ensuite traverser le tunnel du mont Blanc et faire la route dans le Val d’Aoste jusqu’à Champoluc. Puis, soit utiliser la remontée mécanique, soit à pied jusqu’au hameau de Crest. L’idéal serait d’arriver tôt à l’auberge pour profiter encore plus des lieux et de cette ambiance Walser si particulière.
Le dimanche 24 Juillet.
Deux rendez-vous sont possible. Soit à Chamonix, pour faciliter un co-voiturage, soit sur place au village de Champoluc en milieu d’après-midi.
"Scuola d'Alpinismo Paulo Grobel"
Avec la Carto des Vigilances, la CSV alpinisme...
Voici également une initiative novatrice et passionnante. Préparer chaque itinéraire de manière graphique et surtout TOUS ENSEMBLE, en utilisant des feutres de couleur et IphiGéNie. C’est la CSV du ski de randonnée que nous allons adapter à notre pratique de randonneurs et d’alpinistes. En voici une première présentation « Tous premier de cordée… »
Faire Ensemble… C’est à la fois une signature et l’esprit avec lequel j’aborde la montagne, actuellement. C’est aussi le sens que je souhaite donner à mon métier de guide, avec la notion d’un projet à conduire ensemble plutôt qu’un encadrement classique où vous êtes simplement emmenés au bout d’une corde.
Pour tous, c’est s’impliquer dans la conduite de la course. À tour de rôle, selon l’envie, c’est passer devant et participer activement au projet de la journée : réussir notre traversée le plus sereinement possible. C’est un fonctionnement ambitieux mais tellement riche de sens ! Le plaisir est au rendez-vous, à la fois plus profond et source de progrès.
Au coeur de cette itinérance, l’alpinisme facile est également un moment privilégié d’apprentissage. Pour nous, cet apprentissage sera favorisé par un temps long de pratique dans le cadre d’un alpinisme collectif avec de petites cordées autonomes, avec des explications et des mises en situations concrètes, du temps au refuge pour un bilan de la journée et une préparation attentive de la sortie du lendemain. Tout simplement une pratique raisonnée de l’alpinisme…, en utilisant la CSV.
La dimension pédagogique et d’enseignement fait partie des séjours que j’organise. Voici un exemple du contenu que nous aborderons cet été sur les glacier. Mais pas forcément ce style de technique, d’auto-sauvetage !
Une page mise à jour juste avant le we de Pâques, le 15 Avril 2022. Il fait super beau…
Ping : Des Walser au Mont Rose. Les 4000 du Val d’Ayas, Castore & Pollux.