Le 8 mai 1902, à 7 h 50, le port de Saint-Pierre, en Martinique, est dévasté par une nuée ardente produite par l’éruption de la montagne Pelée. Vingt-cinq mille personnes périssent en un instant et quelque deux cents bateaux sombrent dans les profondeurs de la rade. Le monde est frappé de stupeur devant ce phénomène inconnu et l’Académie des sciences dépêche sur place une mission de savants. Parmi eux se trouve Maurice Rollet de l’Isle, ingénieur hydrographe, dont le journal, inédit, constitue l’un des témoignages les plus captivants de l’époque. En février 1974, Michel Météry, pionnier de la plongée en scaphandre autonome, découvre la première des épaves de la catastrophe. Son histoire est celle de dix années de patientes et passionnantes investigations. Les manifestations volcaniques dureront jusqu’à la fin des années vingt, mais dés 1916, les premiers artisans de l’improbable reconstruction s’affairent dans la ville. Et le 8 mai 2002, le Belem, le dernier des trois-mâts français, que la fortune avait voulu épargner, revient sur les lieux du drame qui aurait pu être aussi le sien. A la fois beau livre, livre d’histoire et invitation à la découverte du monde sous-marin, Tamaya est un hommage à tous les marins disparus en ce jour fatidique ainsi qu’à Saint-Pierre, destination mythique pour les plongeurs du monde entier.
Un commentaire d’Alain.
« Ce n’était pour moi qu’un petit clin d’œil….
Mais effectivement la carto des vigilances s’applique pleinement à cette activité, d’autant plus que si les risquent objectifs sont connus, et souvent sous estimés ( toxicité de l’oxygène et de l’azote à ces profondeurs ), les risques subjectifs associés à la perception de ces symptômes de toxicité et à leur gestion, peuvent conduire au désastre.
D’autant plus que des facteurs non prévisibles et mesurables in situ, viennent modifier les données sur lesquelles se basent les algorithmes de décompression…. ( émotivité, stress, perception de soi, etc…. )
Cartographier la plongée au préalable en identifiant les points de décision est pour nous indispensable.
La carto devrait donc être effectuée à chaque fois, et différente en fonction de chaque participant ( âge, pratique, expérience, condition physique, psychisme, etc….. ).
Que de chemin à faire !! »