mont rose

Autour du Mt Rose, l’épopée des Walser

Voici un projet jubilatoire.

Faire le tour d’une grande montagne et conclure par son ascension. Avec, cerise sur le gâteau, une nuit au sommet à plus de 4000 m.
Voici un voyage en altitude initiatique, au coeur de l’histoire des Alpes.
Car l’histoire des Walser me passionne.

Il y a bien longtemps, entre Helvetie et Italie, une population de migrants venus d’Autriche c’est installée dans les plus hautes vallées du Valais, de la vallée d’Aoste ou du Piemont,
Ils ont colonisés progressivement les territoires les plus hostiles des Alpes en conservant leur culture germanique et en bâtissant des villages exceptionnels.

Nous allons relier ces lieux hautement culturels par monts et par vaux, de sentiers en glaciers pour une apothéose au sommet du Mont Rose.

Au sommet !
Au sommet !

Le fil directeur du séjour…,
pour le chapitre Mont Rose du prochain livre «Randonnées d’Altitude».

  • Vivre ce qui fait le caractère de cette vallée et réussir à le traduire en impressions, en photos et en mots.
  • Valider les itinéraires les plus pertinents pour en faire une sélection et plusieurs propositions.
  • Rencontrer les gens du pays et leurs histoires.

Il s’agit d’un tour au plus près du Mont Rose. Et c’est dans cette proximité que réside tout l’intérêt de cet itinéraire.

Nous voici en Helvetie...
Nous voici en Helvetie…
Où allons nous passer ?
Où allons nous passer ?
Nous y voilà !
Nous y voilà !

Avec une question d’importance…
Comment réaliser le tour du Mont Rose, au plus près de la montagne et en particulier pour relier la vallée d’Alagna à celle de Macugnaga, puis pour rejoindre la Suisse et le nouveau refuge du Monte Rose. Car les gigantesques versants italiens du Mont Rose sont particulièrement peu connus des alpinistes francophones.
Par contre, l’accès au sommet et la traversée du col du Lys sont à la fois classiques et grandioses.

Puis, une autre problématique…
Dans quel sens réaliser un itinéraire entre randonnée et alpinisme, le plus cohérent possible, en utilisant au mieux les remontées mécaniques ?

Et aussi le parc...
Et aussi le parc…

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Des points de repère et d’intérêts… pour nous guider.

  • La culture Walser, en particulier par son architecture et le paysage, dans les hameaux de montagne et les alpages.
  • Mais aussi l’histoire de la haute bourgeoisie italienne, de l’empereur et de la reine Margherita.
  • Les différentes faces du Mont Rose.
  • Les différences entre les grands glaciers du versant Nord et ceux du sud.
  • Les refuges : la Monte Rosa Hutte et la Capanna Regina Margherita, le refuge Gnifeti et Citta di Mantova. Mais aussi ceux de la vallée de Sesia et d’Anzasca.

Un peu de glacier, bien sûr !
Un peu de glacier, bien sûr !

Niveau technique

C’est un itinéraire plutôt alpinistique, avec des parties très alpines à plus de 4500 m et d’autres plutôt randonnée, dans le territoire Walser des alpages.

Ils existent plusieurs itinéraires en Italie pour rejoindre Macugnaga. Ils dépendent beaucoup des conditions d’enneigement. Et nous utiliserons peut-être les refuges non gardés de Lanti et Sella.
Versant montagne, il est nécessaire d’avoir une expérience d el’alpinisme dans des courses de neige ou de rocher de niveau PD/PD+.
Et d’avoir une bonne forme physique car certains itinéraires peuvent être un peu longs.

Certainement une grande journée !
Certainement une grande journée !

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Une idée de l’itinéraire, avec des détours… !

Un départ d’Italie, pour éviter le parc d’attraction de Zermatt, le parking payant et le franc suisse.

De Gressoney à Alagna, la Valle Sesia

Depuis Staffal, le Passo dei Salati en remontée mécanique.
Et une grande descente jusqu’au Refuge Crespi Calderini et au Rifugio Barba Ferrero

D’Alagna à Macugnaga, la Valle Anzasca

Colle del Turlo, Macugnaga
Ou, Colle del Turlo, Bivacco Lanti, Rifugio Zamboni Zappa (2 jours)
Et peut être, Punta Grober 3497 m, Colle del Lucce, Rifugio Zamboni Zappa

De Macugnaga au refuge Monte Rosa, la vallée de Zermatt.

Du refuge Oberto Gaspare al Monte Moro Pass,  la via dei Camosci et le Schwarzberghorn 3609 m puis le Stochhorn Pass
Ou, Du refuge Emilio Sella, le versant Est et la traversée de la Cima di Jazzi, par le Passo Jacchini.

De Monte Rosa Hutte au sommet du Mont Rose 4559 m et en Valle de Gresonney.

Par le Grenzgletcher au Refuge Regina Margherita, à la Punta Gnifeti.
Puis par la Pyramide Vincent au refuge Citta di Mantova et par les remontées mécaniques retour jusqu’à Staffal.

Le premier refuge...
Le premier refuge…

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En bref…

  • J -1: rendez vous en vallée de Chamonix.
  • J 1 : Rifugio Barba Ferrero ou Pastore ?.
  • J 2 : ??? Macugnaga, Bivouac Lanti ou Zanboni Zappa
  • J 3 : ??? Zanboni Zappa, Monte Moro ou Emillio Sella
  • J 4 : Monte Rosa Hutte
  • J 5 : Margherita ou Citta di Mantova ?
  • J 6 : Gressoney et retour à Chamonix

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Les dates

Du dimanche 7 au samedi 13 Août 2016


Un été dans les Alpes

Cet été dans les Alpes, je vous invite à un pas de côté, à juste changer de point de vue.

N’être pas seulement alpinistes ou randonneur, pas seulement compagnon de cordée ou de voyage mais un peu tout cela à la fois et avec surtout l’envie de m’accompagner dans mon projet de reporter-photographe pour témoigner «d’une autre montagne».

Une montagne à vivre, conjuguant harmonieusement culture, nature et itinérance.
Pour raconter des histoires, documenter des itinéraires et au final éditer un livre sur cette montagne de l’entre-deux, où s’entremêle alpinisme, randonnée et escalade en des déambulations aussi surprenantes que jubilatoires, sauvages et engagées.

Devenir un peu journaliste ou tout du moins observateur
et acteur du monde de la montagne.

Les séjours que je vous propose cet été n’ont donc rien à voir avec les circuits + ou – classiques des agences. Ils sont uniques… Et certainement un peu wild !
Ils partent d’une certaine «envie de montagne», de la wilderness, pour explorer l’essence d’un massif.
D’un besoin de vivre et de s’immerger dans cette montagne pour en rapporter des impressions de voyage. Riches d’émotions, d’expériences et de connaissances.

Pas de programme «ficelé» jusqu’aux moindres détails.

Au contraire, un fil directeur pour nous guider et un peu d’espace pour accueillir l’imprévu, pour choisir le meilleur chemin.
Avec un peu d’aléas aussi, un certain goût d’une aventure à construire ensemble.
Tout ce qui fait le plaisir d’un voyage à la cime comme l’écrit si bien Bernard Amy.


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Concrètement, pour s’inscrire

L’inscription se fait directement auprès de moi, par mail puis par courrier avec un chèque d’accompte des honoraires, sur la base de l’engagement d’un guide de haute montagne.

Sur le terrain, nous fonctionnerons avec une caisse commune, pour plus de souplesse. Le montant de ces frais a été évalué au mieux.

Soit : 500 € en chèque dont 250 € à l’inscription, à l’ordre de Paul Grobel.
Et environ 600 € en espèces pour la caisse commune, dont 80 en Fs
Cette évaluation n’inclut pas les frais de transport et de remontées mécaniques. Ni le visa pour l’Helvetie.

Bonne nuit !
Bonne nuit !

Taille du groupe et fonctionnement.

De 3 à 5 personnes.
Soit un groupe maximum de 6 personnes (avec moi), et donc trois cordées.
Bien sûr, ce sont des cordées de 2, qui évoluent en autonomie.
Et c’est également un séjour d’enseignement de l’alpinisme.

Tiens, mais c'est le Frank !
Tiens, mais c’est le Frank !

Paulo_un peu sous la neige
Le 10 Février 2016

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