Sherpa Women Project 2014, le compte rendu

14 h, 5695 m, le 28 Novembre 2014.

La dernière cordée parcourt avec précaution l’arête horizontale qui conduit au sommet. Nous voici tous rassemblés sur la petite pointe du Tharpu Chuli, au coeur du Sanctuaire des Annapurna. Devant nous, presque à portée de main, la face Sud de l’Annapurna I est immense et le Machhapuchhre surveille la vallée de son sommet bifide et inviolé.
Un instant d’une rare intensité.

Ulysse et Emy sur l'arête initiale. Une belle cordée...
Ulysse et Emy sur l’arête initiale. Une belle cordée…

Quatorze personnes ensemble au sommet du Tharpu Chuli, par une journée splendide de l’automne himalayen. Une journée d’alpinisme qui m’a véritablement comblée et qui fut admirablement menée par toutes les cordées engagées ce jour-là sur la montagne.
Car nous avons tous évolué en cordées autonomes et en technique alpine, un challenge difficile à construire et à réussir ! Champagne !!!

Cette année, le temps fut particulièrement clément, avec de grandes journées sans vent, des température agréables et des conditions de neige excellentes. Nous étions les premiers alpinistes au sommet (et donc à faire la trace) depuis les précipitations importantes de la mi-octobre.

Sur l'arête initiale.  Sonia et Julia viennent de passer devant nous. Les traces sont bonnes mais il y a un peu de pente quand même.
Sur l’arête initiale.
Sonia et Julia viennent de passer devant nous. Les traces sont bonnes mais il y a un peu de pente quand même.
Presque au sommet du Tharpu Chuli en 2014. Simplement encordé, comme dans les Alpes.
Presque au sommet du Tharpu Chuli en 2014.
Simplement encordé, comme dans les Alpes.

L’objectif du projet…

Il est maintenant clair et largement diffusé sur les différents sites Internet.
«The goal of Sherpa Women Project is to show, share and promote the idea that Nepali Women, from all the country, ethnic groups, castes, conditions and education are able to trek and to climb in the Nepal Himalaya, and work in the mountaineering tourist industry of Nepal
With great HAPPINESS and PLEASURE.
And with RESPECT, to themselves, there parters and the environment.
Sherpa Women Project is a introductory course in mountaineering for Nepali Women  conducted and supported by SALEWA, managed in  Nepal by Paulo Grobel, IFMGA mountain guide, in partnership with NMA and MW international.
The name of Sherpa Women Project is only a European media name. And again, Sherpa Women Project is dedicated and open to all Nepali Women.»

C’est donc une expédition visant à réussir un sommet himalayen dans les meilleurs conditions possible. C’est un peu comme un stage de découverte de l’alpinisme dans les Alpes. Mais nous sommes en Himalaya et avec des Népalaises, et l’objectif est de proposer une vraie ascension, d’enseigner les techniques nécessaire et de réussir en «bon» style, sans se prendre la tête..

Au sommet, tous ensemble !
Au sommet, tous ensemble !

L’équipe des Sherpa Women népalaise.

Palee Sherpani, de la vallée de la Rolwaling et d'une grande famille de montagnard. j'espère qu'elle pourra nous  rejoindre l'année prochaine.
Palee Sherpani, de la vallée de la Rolwaling et d’une grande famille de montagnards.J’espère qu’elle pourra nous
rejoindre l’année prochaine.
Diku Tamang. Quel caractère... !
Diku Tamang.
Quel caractère… !
Uty Sherpani. Toute discrète, il ne lui reste plus qu'à apprendre un peu d'Anglais pour nous accompagner de nouveau l'année prochaine.
Uty Sherpani. Toute discrète, il ne lui reste plus qu’à apprendre un peu d’Anglais pour nous accompagner de nouveau l’année prochaine.
Puspa and Anu... Toutes deux toute menues. Mais quelle belle énergie !
Puspa and Anu… Toutes deux toute menues.
Mais quelle belle énergie !
Sun Maya Sherpani et Uty Sherpani, durant le trek. Touristes au Népal... et très heureuses d evisiter le massif des Annapurna.
Sun Maya Sherpani et Uty Sherpani, durant le trek.
Touristes au Népal… et très heureuses d evisiter le massif des Annapurna.
Puspa et Muna, dans la neige de l'Annapurna Base Camp.
Puspa et Muna, dans la neige de l’Annapurna Base Camp.
Muna et Laura...
Muna et Laura…

 

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A Boudhanath, toute l'équipe sur la terrasse de Padma.
A Boudhanath, toute l’équipe sur la terrasse de Padma.

Une Organisation difficile au Népal.

La première difficulté pour moi a été de contacter et de réunir des jeunes femmes népalaises pour construire cette session.
En début d’année 2014, j’avais fait le choix de ce sommet pour rassurer Archyana et Lucky, responsables d’EWN, pour construire de nouvelles compétences pour le staff de l’agence «3 sisters», et sur la base d’une équipe féminine internationale avec de solides compétences en alpinisme (entre PD/AD en neige).
Mais dès la fin du printemps, EWN a annoncé sa décision de ne pas continuer le projet ! Dommage. Peut être sera-t-il possible de se retrouver un peu plus tard, sur d’autres bases.
En début d’automne, avant la saison de trek et d’alpinisme, je me suis donc adressé aux jeunes femmes investies dans le projet d’ascension féminine des Seven Summit. C’est un beau projet d’équipe qui en est a sa phase finale avec la dernière ascension en Antarctique pour décembre 2014.

Maya Gurung m’a donc apporté son aide pour contacter de jeunes femmes népalaises intéressées par l’alpinisme, en tant que responsable de l’agence. Nous nous sommes mis d’accord pour recruter deux personnes ayant déjà suivi une formation alpinisme au Népal (le Basic Course de la NMA) pour renforcer l’équipe d’encadrement, plus quatre jeunes femmes débutantes en alpinisme, si possible avec une expérience de trek. Sonia, à Kathmandu, a pris en charge l’impression d’une affiche pour annoncer l’événement et pour la diffuser à Thamel et au shop Salewa.

Les Sherpa Women Européennes.

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Julia... from France.
Julia… from France. Et quelques extraits de son carnet de croquis. Trop bien…
Laura from Germany
Laura from Germany
Together...
Together…

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Sonia, entre La Grave et l'Himalaya et qui vient juste de réussir son 1er 7000. Une place importante dans l'expé même si elle refuse toujours de s'occuper de la compta de Sherpa Women !
Sonia, entre La Grave et l’Himalaya et qui vient juste de réussir son 1er 7000.
Emy from Sud Tyrol !
Emy from Sud Tyrol !

 Le Samedi 6 Décembre 2014  nous voici tous rassemblés sur la terrasse de l’hôtel Padma à Boudhanath. 

L’aventure commence !


En trek, une équipe de filles reste une équipe de filles. Faut rester belles...
En trek, une équipe de filles reste une équipe de filles. Faut rester belles…
Anu en grande discussion avec Bishal, Dhan et Jangbu.  Chacun se découvre...
Anu en grande discussion avec Bishal, Dhan et Jangbu.
Chacun se découvre…
A Chhomrong, ambiance prise de vue devant l'Annapurna South. La lumière du matin est superbe.
A Chhomrong, ambiance prise de vue devant l’Annapurna South. La lumière du matin est superbe.
La vue sur le glacier au départ du "sentier" !
La vue sur le glacier au départ du « sentier » !
Bon. Pas de doute, c'est vraiment là qu'il faut descendre.
Bon. Pas de doute, c’est vraiment là qu’il faut descendre.
La dure réalité d'une acclimatation bien comprise.  Welcome in  a "Paulo Style Expédition"...
La dure réalité d’une acclimatation bien comprise.
Welcome in a « Paulo Style Expédition »…
Une agréable rando vers notre camp d'altitude.
Une agréable rando vers notre camp d’altitude.

Le trek, sous tente.

Rejoindre le Sanctuaire des Annapurna est une randonnée classique avec un bon sentier et beaucoup de lodges. Un itinéraire très simple et sans surprise… Cela nous change de l’expérience de 2013 !

Avec Bishal, nous avons choisi de réaliser le trajet en 6 jours et surtout sous tente, d’Australian Camp au Tharpu Chuli Base Camp avec une équipe complète de trek. Nous avons privilégié une acclimatation la plus douce possible avec des rendez-vous réguliers, sous forme de briefing court à l’étape, pour expliquer progressivement les différentes composantes d’une prévention bien construite.
C’est l’un des contenus de formation le plus important de notre voyage en altitude. De simple touriste, devenir un touriste attentif à sa santé. Puis, de simple randonneur devenir un marcheur conscient, attentif à la qualité de sa marche. Pour, en altitude, être attentif aux moindre détails, calibrer chaque efforts. Et au final, se concentrer sur le plaisir d’être en altitude et d’y séjourner.

C’est aussi un changement radical dans la manière de percevoir, de dire et de vivre l’altitude. Même le terme MAM sonne faux dans cette démarche définitivement positive.


Même en altitude, une équipe de filles reste une équipe de filles. Nos priorités ne sont simplement pas les mêmes...
Même en altitude, une équipe de filles reste une équipe de filles. Nos priorités ne sont simplement pas les mêmes…
Sonia dans ses oeuvres. Elle est encordé avec Bahadur, notre cuisinier, qui voulais voir notre camp d'altitude.
Sonia dans ses oeuvres. Elle est encordé avec Bahadur, notre cuisinier, qui voulais voir notre camp d’altitude.
Depuis les lodges de l'ABC, enfance, le camp de base du Tharpu, à gauche de la rivière sur le replat morainique.
Depuis les lodges de l’ABC, enfance, le camp de base du Tharpu, à gauche de la rivière sur le replat morainique.
L'équipe népalaise.
L’équipe népalaise.
Le camp d'altitude.
Le camp d’altitude.

Le topo complet de l’ascension du Tharpu Chuli est maintenant en ligne sur une autre page de mon site.

Les deux itinéraires que nous avons réalisé pour rejoindre le col.
Les deux itinéraires que nous avons réalisé pour rejoindre le col.

6 jours d’ascension depuis le camp de base. Réflexion sur l’art et la manière…

La durée.
Ces 6 jours consacrés à l’ascension représentent une durée importante, largement supérieure à celle choisie habituellement par les groupes. Par exemple, le groupe juste après nous disposait uniquement de deux jours pour faire l’aller et retour depuis le camp de base
Cette durée nous a permit de mieux nous acclimater, d’avoir du temps pour apprendre le minimum nécessaire pour rejoindre le camp d’altitude et traverser le glacier, pour l’installer et y vivre deux nuits. Mais aussi pour tous participer à l’effort de portage à hauteur des capacités de chacun.
Bref, pour réellement «être acteur « de notre ascension, pour la vivre avec le plus de plaisir possible.

Le temps.
Le beau temps qui a duré toute cette semaine nous a beaucoup simplifié la tache et nos départs matinaux ont été relativement tardifs pour profiter du soleil levant.
Les informations données par le prévisioniste météo grâce a des contacts réguliers par téléphone satélitaire, m’ont permit de la caler au mieux des conditions de vent. Nous avons réduit d’une journée notre séjour sur le glacier, ce qui a diminué le temps d’apprentissage.

jangbu, en tête sur l'éperon juste en face du mien. Il est encordé avec Théresa, puis plus haut à partir du col, il s'occupera aussi de Palee qui a changé de cordée.
jangbu, en tête sur l’éperon juste en face du mien. Il est encordé avec Théresa, puis plus haut à partir du col, il s’occupera aussi de Palee qui a changé de cordée.
La première partie de l'arête. Quelques cordées la parcourront à corde courte. Avec Diku, je préfère tirer des longueurs.
La première partie de l’arête. Quelques cordées la parcourront à corde courte. Avec Diku, je préfère tirer des longueurs.
Juste derrière nous, la cordée d'Emy et Ulysse progresse tranquillement. Avec la neige peu consolidée, nous préférons assurer et faire de petites longueurs.
Juste derrière nous, la cordée d’Emy et Ulysse progresse tranquillement. Avec la neige peu consolidée, nous préférons assurer et faire de petites longueurs.
Diku, Ulysse et Emy sur l'arête.  J'aime beaucoup cette ambiance.
Diku, Ulysse et Emy sur l’arête.
J’aime beaucoup cette ambiance.

La progression. Avec un détour important pour positionner Sherpa Women dans la réalité de l’hymalayisme d’aujourd’hui.
Choisir d’évoluer en cordée alpine en Himalaya dans le cadre d’une expédition encadrée et avec un grand groupe, n’est pas une décision simple. Les conséquences dépassent d’ailleurs largement le cadre de l’alpinisme.
Pour moi, cela implique immédiatement d’accepter la responsabilité de l’évolution de toutes les cordées autonomes sur un terrain qui est très vite complexe et engagé. Dès que la difficulté technique augmente, même légèrement, la prise de risque est bien présente et elle fait partie intégrale de l’activité, surtout sur un terrain intermédiaire, entre F+ où tomber signifie simplement s’étaler par terre, et AD + où il est nécessaire de progresser par longueur. Cet entre-deux est particulièrement complexe à assurer dans la mesure où la cordée évolue «à corde courte» avec une nécessité d’attention et une réelle aisance en neige avec des crampons et une corde à la main. Ce terrain est également le plus fréquent dès qu’on veut s’éloigner des voies normales très simple comme le Mera Peak (un yack summit) ou que l’on souhaite éviter l’usage des cordes fixes.

En Himalaya, l’ascension de sommet se pratique le plus souvent en groupe, pour des question de coût, de complexité de la logistique et de durée. Cette forme collective de l’alpinisme avec plusieurs cordées est en Europe relativement dévalorisée et minoritaire, peu intégrée à la formation initiale. La prise de risque et de responsabilité étant jugé par les guides de haute montagne trop importantes ou trop difficiles.
Au Népal, au contraire, il serait logique que cette forme d’alpinisme soit au coeur du métier de guide en Himalaya. Mais la toute nouvelle formation initiale mis en place et reconnue par UIAGM, a beaucoup de difficulté à prendre de la distance par rapport à la pratique majoritaire sur corde fixe et a revendiquer une image forte et originale du métier de guide exercé avec «une corde à la main», surveillant éventuellement d’autres cordées qu’il a formé et dont il a contrôlé les compétences.

Manque de vision, manque de culture alpine, responsabilité des instructeurs européens, difficulté identitaire, problèmes économiques, concurence… ? Un peu de tout cela bien sûr. Mais il faut surtout du temps et garder le cap dans la bonne direction.

Pour Sherpa Women Project, le choix d’une progression encordée est au centre du processus de formation à l’alpinisme. Ce choix reflète les valeurs clefs du projet, exprimées par les mots :  TOGETHER et RESPECT.

Dans le cadre d’une action commune avec Mountain Wilderness International, c’est aussi le point d’encrage de la réflexion sur «Changer d’approche», et une vision plus humaniste de la pratique de la montagne.
Notre réussite au Tharpu Chuli est particulièrement exemplaire et instructive, malgré un sommet déjà un peu technique (AD-) et des compétences d’alpinisme au sein du groupe très réduite.
Le dernier jour de l’ascension, nous avons réussi le Tharpu Chuli grâce à un changement radicale de stratégie pédagogique. De «Learning by Doing» avec de petites cordées réversibles de deux, nous sommes passé à un guidage par des 1er de cordée expérimentés (Jangbu, Dhan, Julia & Sonia, Ulysse et moi). C’était le prix à payer pour assurer la réussite du plus grand nombre et le plaisir d’un sommet partagé, sans prise de risque importante. J’ai privilégié la qualité d’une progression sans corde fixe, mais aussi d’une pression psychologique moindre et une responsabilité déléguée, à une pédagogie plus ambitieuse.

Jangbu Sherpa, cette année Assistant Guide et big boss de l'équipe des alpinistes népalais.
Jangbu Sherpa, cette année Assistant Guide et big boss de l’équipe des alpinistes népalais.

Ce sera l’objectif de la session 2015 !
Des cordées féminines, internationale, le plus possible réversible pour une ascension en technique alpine. Le choix du sommet, la constitution du groupe seront donc décidés en conséquence, avec beaucoup d’attention.

Notre arête terminale. Pas vraiment la porte d'à côté. Et surtout pas de trace. Et pourtant, des népalais nous avaient dit être allé au sommet...
Notre arête terminale. Pas vraiment la porte d’à côté. Et surtout pas de trace. Et pourtant, des népalais nous avaient dit être allé au sommet…
La cordée des Bothias au sommet. C'est aussi leur première réussite sur un vrai sommet. Je ne me suis pas beaucoup occupé d'eux par manque de disponibilité. Mais ce sont deux piliers de mon équipe népalaise pour les expéditions que j'organise. Et je suis très heureux pour leur réussite !
La cordée des Bothias au sommet. C’est aussi leur première réussite sur un vrai sommet. Je ne me suis pas beaucoup occupé d’eux par manque de disponibilité. Mais ce sont deux piliers de mon équipe népalaise pour les expéditions que j’organise. Et je suis très heureux pour leur réussite !
Des objectifs pas si simple que ça à mettre en pratique.
Des objectifs pas si simple que ça à mettre en pratique.

Transparency and Cost-effective

L’un de mes objectifs était d’avoir une connaissance précise des différents postes du budget, de la différence de coût entre occidentales et népalaises (s’il y en a une). Donc de mieux maîtriser les dépenses et de faire de vrais choix de gestion. Comme celui d’être en tente durant tout le trek.
J’imaginais aussi reconduire le même sommet, mais ce n’est pas souhaitable si quelques népalaises participent de nouveau au prochain SW Project. Ce qui est aussi l’un des objectifs. Il est donc beaucoup plus enrichissant de changer de massif.
Bishal, le sirdar, a géré au mieux l’organisation avec les impératifs d’une région sans possibilité de transport des charges par mules et avec beaucoup de loges très fréquentés par une clientèle de randonneurs en tea house trek. Ce qui signifie surtout beaucoup de porteurs, qu’il faut garder avec nous durant toute la durée de l’expédition et qu’il faut à la fois payer, nourrir et loger.
Si cette année, nous n’avons pas trop explosé le budget, par contre en 2015, nous changerons certainement de région, avec des ascensions dans le massif du Langtang, plus simple à organiser.

L’équipe d’encadrement.

L’encadrement technique est un poste financier important, avec quatre népalais embauchés, Jangbu & Dhan plus deux jeunes femmes. Une équipe calibrée pour des questions de responsabilité et pour prendre en compte le niveau technique des participantes, tant occidentales que népalaises.
Mais tout ne c’est pas passé comme prévu… ?

Quality.

Dans quels conditions physiques et mentales sommes-nous arrivés au sommet ?
Dans des conditions vraiment tranquilles… sans forcé et sans souffrance.
Et de retour au camp d’altitude, comment était les unes et les autres ?
Où se situe la notion de plaisir dans une activité aussi complexe et exigeante que l’ascension d’un sommet en Himalaya.

En Himalaya, la difficulté réside dans la construction d’une activité physique équilibrée et non accidentogène, malgré l’environnement hypoxique. En laissant au corps le temps d’une acclimatation sans contrainte. Par une activité basée sur le plaisir de l’instant présent pour réussir ensemble un objectif bien identifié identifié, complexe et exigeant.
«Avoir du temps» reste le levier le plus puissant.
C’est le luxe que nous avons réussi à consolider, à préserver tout au long de ce « premier » Sherpa Women Project.

Laura, Emy, Julia et Sonia. En attendant la jeep pour le retour sur Pokhara. Une très bonne idée.
Laura, Emy, Julia et Sonia.
En attendant la jeep pour le retour sur Pokhara. Une très bonne idée.

Pourquoi est-il si important de constituer une équipe internationale ?

The Wifi Trek ?

With a jeep to PKR.

Last party in Kathmandu.

 

Ulysse, en plein travail !
Ulysse, en plein travail !

 

Ulysse et ses Dames. Heureux, qui comme...
Ulysse et ses Dames. Heureux, qui comme…
Mais qui se cache derrière l'objectif ?
Mais qui se cache derrière l’objectif ?

Teresa_20

Et le Palochon, très heureux de ce projet 2014 de Sherpa Women.
Et le Palochon, très heureux de ce projet 2014 de Sherpa Women.
Karma, un "Special Porter", toujours très présent et attentif.
Karma, un « Special Porter », toujours très présent et attentif.

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