« On voit mieux les choses, quand on sait ce qu’il faut regarder et observer. »
En tant qu’alpiniste , est-il possible de changer notre manière de regarder l’environnement dans lequel nous évoluons, dans lequel nous vivons. Apprendre à regarder, apprendre à nommer, mais aussi apprendre à documenter et à partager. Ce sera mon/notre objectif avec mes voyageurs de ce Haut Tour des Écrins 2023 et pour les années prochaines.Pour le Haut Tour des Écrins, l’itinéraire est maintenant bien défini, certaines étapes font partie du patrimoine des 100 plus belles courses du Massif des Écrins, mais aussi des courses les plus fréquentées du massif, par les professionnels comme par les amateurs.
Plusieurs chercheurs travaillent actuellement sur ce sujet du réchauffement climatique et de ses effets sur les réalités géomorphologiques de la haute montagne. Et sur ces itinéraires en particulier. Ils nous proposent plusieurs outils pour mieux se rendre compte de ces changement et pour pouvoir les observer : une liste des phénomènes et une carte de localisation.
L’objectif de ces cartes de géomorphologie est une sensibilisation aux phénomènes en cours et de leur évolution, mais il participe aussi à la prévention des risques de l’activité, surtout en étant intégré à une préparation de course de type CSV, et dans la mesure où de nouveaux topos auront accueilli ces deux dimensions.
En voici un premier exemple… Le topo du col du Replat.